Jean-Pierre Zola voit le jour le 5 février 1916, à Vienne (Autriche)
Lorsqu’il a huit ans, il va vivre au Caire (Egypte) où ses parents viennent s’installer. Jusqu’à 40 ans il vit en Égypte où il se produit dans des pièces de théâtre amateur. Avec la crise du canal de Suez, il quitte l’Égypte pour s’installer à Paris.
Là, Jacques Tati lui donne son premier engagement au cinéma dans Mon oncle, où il joue M. Arpel, le directeur d’une usine de matières plastiques et beau-frère de M. Hulot. Il joue, entre autres, dans le Train de John Frankenheimer, en 1964, et dans Belphégor, le fantôme du Louvre, l’année suivante.
Jean-Pierre Zola qui parle six langues joue aussi, dans les années 1970, dans des films allemands et américains. Il meurt le 18 janvier 1979, à Maisons-Laffitte (Yvelines).
Films :
- Mon oncle de Jacques Tati : Charles Arpel (1958) ;
- Christine de Pierre Gaspard-Huit (1958) ;
- Babette s’en va-t’en guerre de Christian-Jaque : le Major (1959) ;
- Les Liaisons dangereuses 1960 de Roger Vadim : un réceptionniste de l’hôtel à Deauville (1959) ;
- Le Baron de l’écluse de Jean Delannoy (1960) ;
- Le Saint mène la danse de Jacques Nahum (1960) ;
- La Main chaude de Gérard Oury (1960) ;
- Prisonniers de la brousse de Willy Rozier : Bourderoux (1960) ;
- La Chatte sort ses griffes d’Henri Decoin (1960) ;
- Classe tous risques de Claude Sautet (1960) ;
- Le Septième Jour de Saint-Malo de Paul Mesnier, le directeur du cabaret (1960) ;
- Le Panier à crabes de Joseph Lisbona (1960) ;
- Ça va être ta fête de Pierre Montazel (1960) ;
- Callaghan remet ça de Willy Rozier (1961) ;
- Le Pavé de Paris d’Henri Decoin (1961) ;
- Tout l’or du monde de René Clair : le maquettiste (1961) ;
- Les Culottes rouges d’Alex Joffé : le délégué civil (1962) ;
- Carillons sans joie de Charles Brabant (1962) ;
- Mélodie en sous-sol d’Henri Verneuil : le client des bains-douches (1963) ;
- Le Grand Duc et l’Héritière de David Swift : Mueller (1963) ;
- Carambolages de Marcel Bluwal : un représentant de sandales (1963) ;
- Les Vierges de Jean-Pierre Mocky (1963) ;
- La Cuisine au beurre de Gilles Grangier (1963) ;
- Le Train (The Train) de John Frankenheimer : Octave (1964) ;
- Les Gorilles de Jean Girault : Van Lédiam (1964) ;
- Relaxe-toi chérie de Jean Boyer : le président de la société industrielle (1964) ;
- Trafics dans l’ombre d’Antoine d’Ormesson (1964) ;
- Et la femme créa l’amour de Fabien Collin (1966) ;
- Paris brûle-t-il ? de René Clément : le caporal Mayer (1966) ;
- La Fantastique Histoire vraie d’Eddie Chapman de Terence Young : le commandant de la prison (1966) ;
- Le Scandale de Claude Chabrol (1967) ;
- L’Étranger de Luchino Visconti : un employé (1967) ;
- rriva Dorellik de Steno : Leduc (1967) ;
- tout casser de John Berry : le bourgeois (1968) ;
- Hold-up pour Laura de Jean Maley (1969) ;
- Hibernatus d’Édouard Molinaro : le moine de l’abbaye (1969) ;
- Le Clan des Siciliens d’Henri Verneuil : M. Wallach, le diamantaire (1969) ;
- Trois hommes sur un cheval de Marcel Moussy : le beau-frère du concierge (1969) ;
- Les Choses de la vie de Claude Sautet : le père d’Hélène (1970) ;
- Le Mur de l’Atlantique de Marcel Camus : colonel Muller (1970) ;
- La Belle Affaire de Jacques Besnard (1973) ;
- Oh Jonathan, oh Jonathan! de Franz Peter Wirth : Koch Armand (1973) ;
- Violence et passion de Luchino Visconti : Blanchard, marchand d’art (1974) ;
- Le Dernier Cri de Robert Van Ackeren (1975) ;
- L’Éducation amoureuse de Valentin de Jean L’Hôte : M. Lafleur (1975) ;
- Opération Lady Marlène de Robert Lamoureux : Kurt (1975) ;
- On a retrouvé la septième compagnie de Robert Lamoureux (1975) ;
- La Grande Récré de Claude Pierson (1976) ;
- La Raison d’État de André Cayatte : un frère de Marrot (1978).
Sources : Wikipédia. Date de création : 2022-04-11.