Albert (Abraham) Wolff voit le jour à Cologne (Allemagne), en 1835. Il devient auteur dramatique, journaliste et critique d’art, puis est aussi journaliste au Charivari et au Figaro. Il s’oppose à l’antisémitisme et aux peintres impressionnistes. Albert Wolf décède à Paris, le 22 décembre 1891. Il repose avec son fils, Pierre Wolff (1865-1944), lui aussi auteur de comédies.
Essais :
- Mémoires de Thérésa, écrits par elle-même (1865) ;
- Mémoires du boulevard (1866) ;
- Deux empereurs (1870-1871) ;
- Le Tyrol et la Carinthie, mœurs, paysages, légendes (1872) ;
- Victorien Sardou et l’Oncle Sam, avec les documents relatifs à la suppression de la pièce (1874) ;
- Mémoires d’un Parisien : Voyages à travers le monde (1884) ;
- Mémoires d’un Parisien : La Haute-Noce (1885) ;
- Mémoires d’un Parisien : L’écume de Paris (1885) ;
- Mémoires d’un Parisien : La Gloire à Paris (1886) ;
- La Capitale de l’art, Paris (1886) ;
- Mémoires d’un Parisien : La gloriole (1888) ;
- Figaro-Salon (de 1885 à 1891) ;
- Cent chefs-d’œuvre des collections parisiennes (1888) ;
- Notice biographique publiée en préface des Notes d’un musicien en voyage de Jacques Offenbach, Paris (1877) ;
- Correspondance entre Albert Wolff et Marie-Lise B. : un amour romantique, Paris : La Pensée universelle (1985).
Théâtre :
- Un homme du sud, à-propos burlesque mêlé de couplets, avec Henri Rochefort, Paris, théâtre du Palais Royal (31 août 1862) ;
- Le Dernier Couplet, comédie en 1 acte, Paris, théâtre du Vaudeville (8 novembre 1862) ;
- Les Mystères de l’Hôtel des ventes, comédie vaudeville en 3 actes, avec Henri Rochefort, Paris, théâtre du Palais Royal (27 juin 1863) ;
- Les Mémoires de Réséda, souvenirs contemporains, avec Henri Rochefort et Ernest Blum, Paris, théâtre du Palais Royal (4 mai 1865) ;
- Les Thugs à Paris, revue mêlée de chant, en 3 actes, avec Eugène Grangé, Paris, théâtre des Variétés (20 novembre 1866) ;
- Les Points noirs, comédie en 1 acte, Paris, théâtre du Palais Royal (17 avril 1870) ;journaliste
- Paris en actions, revue en 3 actes, avec Raoul Toché, Paris, théâtre des Nouveautés (15 décembre 1879) ;
- Les Parfums de Paris, revue en 12 tableaux, avec Raoul Toché, Paris, théâtre des Nouveautés (18 décembre 1880) ;
- L’Alouette, comédie en 1 acte, avec Edmond Gondinet, Paris, théâtre du Gymnase-Dramatique (14 février 1881) ;
- La Vente de Tata, vaudeville en 3 actes, avec Alfred Hennequin, Paris, théâtre des Nouveautés (15 septembre 1881) ;
- Egmont, drame lyrique en 4 actes, avec Albert Millaud, musique de Gaston Salvayre, Paris, théâtre de l’Opéra-Comique (6 décembre 1886).
Sources : Dreyfous (Maurice) Dalou, sa vie et son œuvre, p. 202 (1903) ; Société nationale des beaux-arts Salon de la « Nationale », p. XXVIII, Gallica (1890) ; Wikipedia. Date de création : 2016-12-29.