Frédéric Viret voit le jour le 18 février 1822. Il devient chef de chœur, compositeur de musique sacrée et chef d’une société bien établie de choristes amateurs masculins et féminins d’une gamme vocale élevée et d’une qualité très rare parmi la plupart des choristes de Paris.
Élève des maîtres de l’église Saint-Merri et Saint-Roch, à seize ans, il est jugé capable de diriger la chorale de Saint-Merri. Frédéric Viret devient maître de chapelle de l’église impériale de Saint-Germain l’Auxerrois à partir de 1854.
Il fait partie des membres fondateurs de la « Société des sciences industrielles, Arts et Belles lettres de Paris » et la « Société libre des Beaux-Arts ».
Il dirige des messes interprétées par un orchestre composé de 150 musiciens, avec J. B. Stiegler. Ce dernier est membre de l’Académie bavaroise de musique. Il l’a rencontré à Paris puis accompagné en Allemagne alors qu’il se perfectionnait dans l’art du chant.
Il travaille aussi avec l’organiste Johann Peter Cavallo avec qui il publie Les Veillées des Salons, une revue musicale qui édite des partitions pour piano et des partitions vocales.
Loué pour sa sensibilité, il est admiré pour son caractère, la chaleur de son chant et la beauté de sa voix. C’est aussi un peintre autodidacte, un poète et un photographe amateur. Il meurt le 3 mai 1898.
Œuvres :
- Les Chants du Psalmiste ;
- Six Messes solennelles, pour trois et quatre voix ;
- Soixante Motets ;
- Un Recueil de cantiques à Marie ;
- Au bord d’un vaisseau, symphonie pour voix masculines a capella ;
- L’Egypte, ode pour voix mixtes a capella ;
- Les Pionniers du genre humain, grande cantate pour quatre voix mixtes a capella ;
- Les Veillées des salons, chansons avec accompagnement de piano ;
- Trente Choeurs …
Sources : Wikipedia (anglais). Date de création : 2022-05-14.