Jean Pons Guillaume Viennet nait à Béziers (Hérault), le 18 novembre 1777. Cher à notre cœur, c’est. De sa jeunesse on ne sait pas grand-chose. Ce littérateur est aide-de-camp du général de Montlégier, chef d’escadron, lieutenant-colonel, et aussi officier de marine. En 1797, il est fait prisonnier de guerre et enfermé à Plymouth pendant huit mois.
En 1813, il est de nouveau pris à Leipzig. Au grade de lieutenant-colonel, on l’admet à la retraite : ses idées et son indépendance d’esprit l’ont fait rayer des cadres de l’armée, en 1829. En 1830, il joue un rôle politique comme député de Béziers. Il est Grand-Maître des francs-maçons du rite écossais en France.
Guillaume Viennet publie des poésies, des fables et des romans, et est lauréat aux Jeux Floraux. Il fait représenter des tragédies et collabore au Constitutionnel et au Journal de Paris. L’Académie Française l’élit, en remplacement de Louis-Philippe de Ségur, le 18 novembre 1830, contre Benjamin Constant. L’année précédente, il avait retiré sa candidature devant Alphonse de Lamartine.
Perceval-Grandmaison le reçoit, le 5 mai 1831. Il appartient au groupe dit des classiques, ce qui ne l’empêche pas de voter pour Victor Hugo. A l’Académie, il reçoit Adolphe Thiers, Empis et de Carné. Guillaume Viennet fait partie de la Commission du dictionnaire. Il s’éteint à Paris, le 10 juillet 1868.
Publications :
- Promenade philosophique au Père Lachaise (1824).
Titres : pair de France. Distinctions : chevalier (29 juin 1813), officier (1 mai 1831), commandeur (4 janvier 1836) de la Légion d’honneur.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2006-09-10.