Le 19^ème siècle est une époque de grand succès pour l’Opéra-Comique, grâce notamment à des compositeurs tels qu’Adolphe Adam, Daniel François Esprit Auber, Georges Bizet, Félicien David, Jules Massenet.

En 1880, le nouveau directeur, Léon Carvalho (1825-1897), fait rejouer Mignon, de Michel Carré et Jules Barbier pour le livret, avec une nouvelle cantatrice américaine, Marie van Zandt, surnommée miss Fauvette ou miss Caprice, mais son accent américain fait scandale et elle est contrainte de se retirer.

Le 25 mai 1887 à 21 heures, un incendie détruit la salle pendant la représentation du premier acte de Mignon. La cause de cet incendie est une défectuosité de l’éclairage au gaz de la herse située au-dessus de la scène. Il coûte la vie à quatre-vingt-quatre personnes dont quatre danseurs, deux choristes, quatre habilleuses, quatre ouvreuses, et met au chômage tout le restant du personnel.

Le gouvernement paie une compensation aux victimes et on donne un concert au bénéfice des employés de l’Opéra-Comique. Emmanuel Chabrier écrit alors le duo de L’ouvreuse de l’Opéra-Comique et l’employé du Bon Marché.

On juge alors Léon Carvalho comme responsable et on le condamne … puis on l’acquitte en appel. Suite à cet incendie, l’éclairage à l’électricité devient obligatoire dans tous les théâtres et cafés-concerts. La Ville de Paris décide d’élever un monument funéraire pour inhumer les victimes non identifiées de l’incendie.

Sources : -. Date de création : 2008-12-25.

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La concession à perpétuité a été accordée gratuitement par arrêté municipal en date du 24 juin 1887, approuvé par arrêté préfectoral en date du 25 août 1887. La sépulture est entretenue gratuitement par la ville de Paris.

Inscriptions :

Sépulture, des, victimes non reconnues, de l’incendie, du théâtre de l’Opéra Comique, 25 mai 1887.
Monument élevé par la ville de Paris, délibération du Conseil Municipal 24 juin 1887, approuvé par arrêté préfectoral 25 août 1887.

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