Victimes de la catastrophe de Charm El-Cheikh (2007)
France

Cette sépulture renferme les restes mortels non identifiés des victimes de l’accident d’avion de Charm El-Cheikh (Egypte).

Le 3 janvier 2004, à 04:45 locale, le Boeing 737-300 de Flash Airline, immatriculé SU-ZCF en Egypte, s’abîme dans la mer rouge. Ce vol passager, sous le numéro FSH604, est un charter à destination de l’aéroport de Charles de Gaulle. Une escale au Caire doit permettre de faire le plein de kérosène.

L’avion décolle de l’aéroport de Charm El-Cheikh avec 148 personnes à bord. Il y a 2 pilotes, 1 observateur, 4 personnels de cabine, 6 membres d’équipage de repos et 135 passagers. On a pu établir les circonstances de l’accident.

Peu après le décollage, l’appareil initie un virage à gauche pour prendre de l’altitude et repasser à la verticale de l’aéroport. Au cours de cette montée, et à plus de 1000 m d’altitude, l’équipage tente d’activer le pilote automatique.

Celui-ci ne s’engage pas comme prévu et pose problème. L’appareil s’incline vers la droite, de plus en plus nettement jusqu’à un angle de 110 degrés. Et il pique vers la mer. Malgré une tentative de redressement dans les dernières secondes, l’avion impacte la mer Rouge à une vitesse d’environ 700 km/h. L’impact détruit l’avion : il n’y a aucun survivant.

Les différentes enquêtes et expertises qui ont suivi montrent des divergences importantes sur les causes de la catastrophe. Pour les experts égyptiens, il s’agit d’un disfonctionnement technique : grippage des commandes de vol, défaillance de la servocommande du pilote automatique…

Pour les experts français et américains, la cause est la « désorientation spatiale » du commandant de bord. Faute du faible nombre de pièces remontées et de la rétention d’une des boîtes noires par l’Egypte, la vérité n’est toujours pas clairement établie !

Ce n’est qu’en mai 2008, quatre ans et demi après le drame, qu’on communique la dernière liste d’identifications aux familles. Auparavant, celles de mars 2005 et du 22 décembre 2005 avaient déjà permis la restitution d’une partie des restes mortels aux familles. Mais on n’a jamais pu identifier certains scellés.

L’année même de l’accident, la France publie une « liste noire » des compagnies aériennes dangereuses. Ce qui n’empêche pas, en août 2015, la mort des 160 victimes dans le crash de la West Caribbean, au Venezuela. Leur mémorial est érigé juste à côté de celui de Charm El-Cheikh.

L’association des familles des victimes de l’accident fait édifier un monument commémoratif en 2007, dans la division 77.

Sources : Association de Défense des Familles de Victimes de la Catastrophe Aérienne de Charm El-Cheikh (ADFV 2017). Date de création : 2010-01-14.

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Monument

Inscriptions :

En souvenir de toutes les victimes de la catastrophe aérienne du 3 janvier 2004 qui reposent ici.

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Date de la dernière mise à jour : 5 janvier 2024