Louis Verdet voit le jour en 1869. Il devient ingénieur des Arts et Métiers, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Employé chez LionPeugeot, il présente, au début de l’année 1909, un moteur d’aéroplane rotatif que fabrique l’année suivante les ateliers Rossel-Peugeot, à Suresnes (Hauts-de-Deine). Très inspiré des moteurs Gnome, ce premier 7-cylindres rotatif en étoile développe 55 ch pour un poids de 85 kg.
Louis Verdet travaille plusieurs années chez Peugeot sur les moteurs automobiles à haut rendement de Boillot, le pilote maison, et de Giuppone. Mais, comme Pierre Clerget en 1909, il ne peut aller jusqu’à une production en série. C’est d’abord faute de marché à cette époque, car on ne peut installer un moteur rotatif dans une automobile, mais surtout faute de moyens suffisants pour en réaliser la mise au point.
Le Gnome Omega rencontre un succès phénoménal dans les premiers meetings aériens. Alors, en 1910, Louis Verdet fonde au 7, impasse du Bureau à Paris la Société des Moteurs d’aviation Verdet, en association avec Pierre Berthet. Mais cette association ne fonctionne pas. Alors, Louis Verdet, en 1911, s’associe avec l’ingénieur Edouard Martin pour fonder à Montreuil la Société des Moteurs Le Rhône.
Edouard Martin, champion automobile, va devenir aviateur aux côtés d’Eugène Gilbert, impliqué dans l’affaire, de même que Claude Bajard et Berthet, qui sont aussi par ailleurs actionnaires de la société des moteurs Gnome.
Vers 1910, il se propose de faire mieux que Louis Seguin et dessine un moteur rotatif à 7 cylindres. Ce nouveau procédé est dit « bielle engrenage » et on appelle le moteur « le Rhône ». Il continue à perfectionner ses moteurs d’avion et dépose de très nombreux brevets jusqu’à sa mort.
Par ailleurs, Louis Verdet est aussi l’inventeur de l’ancêtre du taximètre. Louis Verdet meurt à Paris, en 1918.
Pour tout savoir sur la société des moteurs Le Rhône
Sources : -. Date de création : 2009-12-24.