Casimir Gaston Vasseur voit le jour à Paris, le 5 août 1855, dans une famille bourgeoise. Il passe une partie de son enfance à Hyères (Var). Il y reçoit l’éducation d’un précepteur particulier qui lui donne un gout prononcé pour l’histoire naturelle et pour la géologie.
Après un baccalauréat à Paris, il prépare une licence d’histoire naturelle. Il se consacre à la zoologie, pour mieux se préparer à des recherches de paléontologie. Seul, ou sous la direction de Hébert et de Munier-Chalmas, il explore les carrières et gites fossilifères du Bassin de Paris.
Ainsi, il découvre à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) un squelette entier de Palaeotherium magnum, aujourd’hui conservé au muséum d’histoire naturelle de Paris. Sous la direction de Gervais, il décrit de 1873 à 1878, de nombreux vertébrés du «Gypse parisien». Dès 1876, il entreprend l’étude des terrains tertiaires de la partie orientale de la Bretagne. Il la compare avec le tertiaire de Gironde et du Bassin parisien à qui, de 1876 à 1881, il consacre de nombreux articles.
En 1881, il soutient sa thèse, Recherches géologiques sur les terrains tertiaires de la France occidentale. Il n’a que 25 ans ! Ce travail lui vaut le prix Viquesnel et un prix de l’Académie des Science. En 1882, il s’attèle, avec l’aide de son cousin Léon Carez, à la réactualisation de la carte de géologique de France au 500 000e, publiée en 1885.
Elle est suivie, en 1889, d’une édition au millionième. Celle ci recevra, la même année, la médaille d’or à l’Exposition universelle de Paris. En 1888, alors qu’il enseigne au cours libre de paléontologie de la faculté de Paris, il est nommé, à sa demande, à l’université de Marseille. Trois ans plus tard, il y occupe la chaire de géologie. Sa carrière prend un nouvel essor.
Nommé collaborateur de la carte géologique, il se voit confier la lourde tâche de lever la carte géologique de l’Aquitaine. C’est un travail énorme qui l’occupe jusqu’à sa mort. Il lui faut lever les dix-huit cartes au 80.000e du Bassin d’Aquitaine. Plusieurs de ses élèves l’aideront dans cette tâche dont Répelin et Blayac, Savornin, Bresson, Carez, Fournier. A la fin du 19e siècle, l’équipe marseillaise qu’il dirige s’attèle à la cartographie du Castrais et de l’Albigeois.
Une excellente colonne stratigraphique en est tirée, publiée par Blayac, en 1930, à l’occasion du centenaire de la Société géologique de France. En Provence, il étudie notamment le Crétacé supérieur de Martigues et le Tertiaire du Bassin d’Aix. En 1900, le Ministère de l’Intérieur le charge d’étudier l’approvisionnement en eau des Bouches-du-Rhône, du Var et de plusieurs départements aquitains.
Il participe à la fondation d’un Institut chargé de former des explorateurs pour les Colonies. Mais il démissionne de ses fonctions à la suite d’un différent. Ceci ne l’empêche pas de créer le Service géologique de l’Indochine et de fournir de nombreux collaborateurs à l’établissement de la Carte géologique d’Algérie.
A la mort du zoologiste et botaniste Marion, la ville de Marseille lui offre, en 1904, la direction du Muséum d’Histoire naturelle de la ville. Il l’enrichit, notamment, de la collection Matheron et de la collection Reynès. On connait moins ses travaux en archéologie et en préhistoire. Il est, avec Dalloni, l’un des fondateurs de la Société archéologique de Provence dont il est plusieurs fois le président.
Peu de temps avant sa mort, il publie un important mémoire, les « Origines de Marseille ». Parti de Marseille pour fouiller le gisement de vertébrés qu’il a découvert à Launac, près d’Agen, il fait une halte à Bach « petit village du Lot où il possède quelques biens ». Il y décède, le 5 octobre 1915, à l’âge de 60 ans, probablement victime d’un accident cardiaque.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2019-12-30.