Séraphin Vanoni voit le jour en 1845. Il devient peintre. On lui doit le plafond du vestibule du palais de la Légion d’honneur. Il décède accidentellement lors de cette restauration, en 1874.
Extrait (d’un journal, lequel ?) :
Un jeune peintre d’un grand talent, qui s’annonçait déjà comme devant être plus tard un maître, vient de périr d’une façon bien malheureuse. On sait que la reconstruction du palais de la Légion d’honneur est terminée en ce qui concerne les travaux de maçonnerie. Il reste encore à décorer les différentes salles d’apparat et de réception. Séraphin Vanoni, âgé de vingt-huit ans, demeurant rue Guénégaud, 18, a obtenu au concours les commandes de la décoration d’une des principales salles. En dernier lieu, debout sur un échafaudage à la hauteur de six mètres, il exécutait les peintures du plafond. Voulant juger de l’effet d’une partie qu’il venait d’achever, il recula trop en arrière, perdit l’équilibre et tomba sur les dalles. Relevé par ses camarades et transporté à l’hôpital de la Charité, le malheureux artiste n’a pas tardé à rendre le dernier soupir.
Sources : BNF-Gallica ; Moiroux (Jules) Guide illustré du cimetière du Père Lachaise, Paris, 1922, p. 339. Date de création : 2017-08-02.