Francisco Vallesteros (Vallesteros pour Moiroux, Gabrielli et Beye mais Ballesteros pour le dictionnaire des noms célèbres et Bauer) voit le jour à Saragosse (Espagne) en 1770. A 23 ans, il est premier lieutenant dans le régiment des Volontaires d’Aragon. Il se distingue dans la campagne de Catalogne contre les français, après la mort du roi Louis XVI. Il y mérite par sa valeur le grade de capitaine.
Destitué en 1804 à la suite d’une accusation calomnieuse de détournement, il devient chef des douaniers dans les Asturies. Rappelé, il se distingue pendant l’invasion française comme colonel et figure à l’affaire de Baylen. Lieutenant-général, il défend l’Andalousie contre les maréchaux Soult et Mortier. Il s’insurge contre la nomination du duc de Wellington comme chef des armées en Espagne. Alors on l’exile à Ceuta.
De nouveau rappelé, il abjure ses principes libéraux, devient général (1815), puis ministre de la guerre par Ferdinand VII d’Espagne. Disgracié, il est mis en demi-solde et part à Valladolid où il devient un des chefs de l’insurrection espagnole. Rappelé par le roi qu’il exhorte à signer la constitution de 1812, il devient vice-président intérimaire et ferme des prisons de l’Inquisition en restaurant les libertés municipales.
Le 7 juillet 1822 avec la garde royale il permet le maintien de la Constitution et devient capitaine général de Madrid. En 1823, après l’entrée des Français en Espagne, il commande les troupes de l’armée constitutionnelle destinées à défendre la Navarre et l’Aragon ; mais il capitule bientôt devant l’avance des troupes de duc d’Angoulême. En retraite à Cadix, tous les partis l’accusent et il doit s’exiler en France. Il meurt oublié à Paris le 29 juin 1832.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2008-02-16.