Monir Vakili voit le jour le 19 décembre 1923, à Tabriz (Iran). Son père encourage son amour de l’opéra et appuie sa décision d’étudier à l’étranger. Monir étudie le chant au Conservatoire National de Paris et poursuit sa formation à l’opéra au New England Conservatory of Music, aux Etats-Unis.
En 1951, Monir Vakili reçoit le prix du meilleur Folk Songs, au Festival de la Jeunesse de Berlin (catégorie chant). De 1955 à 1957, elle est coach vocal au Conservatoire National de Musique de Téhéran. Elle se produit en récitals à l’Institut et l’Ambassade de Roumanie, Téhéran.
Elle enregistre à Paris, en 1958, des chansons de différentes régions d’Iran. L’album, Chants et Danses de Perse, remporté le Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros.
Ensuite, elle étudie au Conservatoire de musique de Boston, Massachusetts, en 1960-61. Elle en sort diplômée en direction d’Opéra.
Monir Vakili fonde la première compagnie d’opéra en Iran. Elle donne des spectacles mémorables comme Madame Butterfly, Mimi dans La Bohème, Violetta dans La Traviata, Liu dans Turandot, et beaucoup d’autres au Rudaki Hall. Sa passion est d’amener le niveau de l’art en Iran aux normes internationales.
Elle reçoit le Forough Farrokhzad Award, en 1976. Par ailleurs, elle produit et anime une série pour la télévision nationale iranienne avec les vedettes du Rudaki Hall et elle crée, en 1977, un festival du film d’opéra, le premier de son genre dans le monde. Enfin, en 1975, elle crée l’Académie de la voix, financée par l’état, qui est un pensionnat mixte pour éduquer et former dans l’art de l’opéra et le chant choral.
Elle est membre du conseil d’administration du festival international des Arts de Shiraz. De plus, elle effectue des tournées en Russie, Tajikistan, Bulgarie, Roumanie, France, Allemagne, Italie et États-Unis.
C’est l’épouse d’Abdol Madjid Madjidi dont elle a deux filles. Monir Vakili décède dans un accident de voiture, en Belgique, le 28 février 1983.
Sources : -. Date de création : 2010-05-14.