(Antoine Joseph) Léon de Tinseau voit le jour à Autun (Saône-et-Loire), le 20 avril 1842. C’est le fils d’Antoine Catherine Alphonse de Tinseau, propriétaire, et Luce Christine Antoinette de Thy.
Après ses études de droit, il embrasse d’abord, sous le Second Empire, la carrière administrative. Il est sous-préfet de Guingamp (Côtes-du-Nord), le 23 août 1871, de Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime), le 23 août 1873, de Nontron (Dordogne), le 22 février 1877, de Mortain (Manche), le 30 décembre 1877 et de Châteaudun (Eure-et-Loir), le 25 juillet 1878.
Léon de Tinseau quitte alors la carrière préfectorale, abandonnant ses fonctions en janvier 1880. Il entre l’année suivante au conseil d’administration des Messageries fluviales de Cochinchine dont il sera d’ailleurs président quelque temps.
Par ailleurs, il entame une carrière d’écrivain, publiant son premier roman en 1882. Cet aristocrate devient un romancier mondain parisien qui connait un certain succès. Il fréquente assidument les cercles littéraires.
Il collabore aussi aux grandes revues littéraires (La Nouvelle Revue, Le Correspondant, la Revue Bleue et L’Illustration). Enfin, c’est un grand voyageur. Il meurt le 24 décembre 1921, à Paris (8ème).
Œuvres :
- Robert d’Épirieu, E. Lalouette (1882, illustré par François Alexandre Alfred Gérardin ; réédition chez Calmann-Lévy en 1886) ;
- Alain de Kérisel, Ollendorff (1883) ;
- La meilleure part, Calmann-Lévy (1884) ;
- L’attelage de la marquise – Le secret de l’abbé Césaire – Comment on devient Pacha, Calmann-Lévy (1885) ;
- Madame Villeféron jeune, Calmann-Lévy (1886) ;
- Montescourt, Calmann-Lévy (1887) ;
- Dernière campagne, Calmann-Lévy (1887) ;
- Charme rompu, Calmann-Lévy (1888) ;
- Ma cousine Pot-au-Feu, Calmann-Lévy (1888, édition illustrée chez le même éditeur par Paul Destez en 1893) ;
- Bouche close, Calmann-Lévy (1889) ;
- Sur le seuil, Calmann-Lévy (1890) ;
- Strass et diamants, Calmann-Lévy (1890) ;
- Plus fort que la haine, Calmann-Lévy (1891) ;
- Faut-il aimer ? Calmann-Lévy (1892) ;
- Mon oncle Alcide, Calmann-Lévy (1892) ;
- Maître Gratien, Calmann-Lévy (1893) ;
- Le chemin de Damas, Calmann-Lévy (1894) ;
- Dette oubliée, Calmann-Lévy (1895) ;
- Vers l’idéal, Calmann-Lévy (1896) ;
- Bien folle est qui s’y fie ! Calmann-Lévy (1896) ;
- Dans la brume, Calmann-Lévy (1897) ;
- Un nid dans les ruines, Calmann-Lévy (1898) ;
- Les péchés des autres, Calmann-Lévy (1899) ;
- Mensonge blanc, Calmann-Lévy (1900) ;
- Au coin d’une dot, Calmann-Lévy (1901) ;
- La Chesnardière, Calmann-Lévy (1901) ;
- La princesse errante, Calmann-Lévy (1902) ;
- Le secrétaire de Madame la Duchesse, Calmann-Lévy (1903) ;
- La valise diplomatique, Calmann-Lévy (1904) ;
- Les étourderies de la Chanoinesse, Calmann-Lévy (1905) ;
- La clef de la vie, Calmann-Lévy (1907) ;
- Le Port d’attache, Calmann-Lévy (1908) ;
- Sur les deux rives, Calmann-Lévy (1909) ;
- Les deux consciences, Calmann-Lévy (1910) ;
- Le finale de la symphonie, Calmann-Lévy (1911) ;
- Du mouron pour les petits oiseaux [nouvelles], Calmann-Lévy (1912) ;
- Le Duc Rollon, Calmann-Lévy (1913) ;
- La deuxième page, Calmann-Lévy (1914) ;
- Le Secret de Lady Mary, Calmann-Lévy (1918) ;
- Les mémoires d’un beau-père, Calmann-Lévy (1919) ;
- Jeanne la mystérieuse, Calmann-Lévy (1921) ;
- Récit de voyage : Du Havre à Marseille par l’Amérique et le Japon, Calmann-Lévy (1891) ;
- Récit de voyage : En Norvège. L. Boulanger (1893, réédition illustrée chez Calmann-Lévy en 1902).
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (14 décembre 1900).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Wikipedia. Date de création : 2022-02-22.