SOUVESTRE, Angélique Anne, née PAPOT, dite Nanine (1806-1886)
France

Angélique Anne Papot voit le jour le 17 décembre 1806, à Vieillevigne (Loire-Atlantique). C’est la fille d’Antoine René Papot et d’Anne Justine Caillaud. Au début des années 1830, elle vit à Nantes (Loire-Atlantique). Son frère Alexis, professeur, est alors un proche d’Émile Souvestre, avocat originaire de Morlaix dont il est le témoin de mariage, le 20 avril 18301. Ils sont aussi associés professionnellement comme codirecteurs d’un institut privé lancé par René Luminais et fondé sur la méthode Jacotot.

Emile Souvestre se trouve veuf en mai 1831, peu après la naissance d’un fils qui meurt lui-même le 29 septembre de la même année. En mai 1832, il se remarie avec Angélique Anne Papot. Le couple quitte très vite Nantes et s’installe à Brest après un passage à Morlaix (Finistère). À Brest, naissent deux filles, Noémi en 1834 et Marie en 1835. La famille part ensuite pour Mulhouse (Haut-Rhin) et une troisième fille, Adah-Ana, y nait en 1836. La même année, la famille quitte Mulhouse pour s’installer à Paris.

En 1836, parait le premier roman d’Anne, sous le nom de Nanine Souvestre, qui reprend le surnom de « Nanine » utilisé par son mari Emile. Elle aide aussi celui-ci dans la rédaction d’articles pour de nombreuses revues. Par ailleurs, elle s’exprime couramment en anglais et a de nombreuses amies anglaises. Elle participe aux mouvements féministes de l’époque. Sa seconde fille, Marie Souvestre, sera également une féministe, pédagogue pionnière, traductrice et philanthrope.

Devenue veuve en 1854, elle ralentit ses activités. A partir de 1865, elle vit à Versailles (Yvelines) à côté d’Édouard Charton et de son épouse, leurs grands amis, et de sa fille aînée, Noémi, mariée avec Eugène Lesbazeilles.

Elle décède à Quimper (Finistère), le 17 novembre 1886,  chez sa fille Adah-Ana, épouse du peintre Alfred Beau, originaire de Morlaix et directeur de la faïencerie Porquier-Beau. Elle repose avec son mari, l’homme de lettres Emile Souvestre (1806-1854), et sa fille, la pédagogue Marie Souvestre (1835-1905).

Œuvres :

  • Antonio Giovani, Imprimerie de Côme et Bonnetbeau, Brest (1836) ;
  • Antonio ou mensonge et repentir, Limoges (1844) ;
  • Un premier mensonge ou le petit chevrier, Limoges (1846) ;
  • Trois mois de vacances, Tours (1847).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2024-06-07.

Photos

Monument

Inscriptions :

Vve Émile SOUVESTRE, 1807-1886.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 11 juillet 2024