Charles Evase Soliva voit le jour le 27 novembre 1791, à Casale Montferrato (Italie). C’est le fils de Giovanni Soliva, un cafetier originaire de Semione, et de Lucia Cima. Il obtient un diplôme pour le piano et la composition au Conservatoire de Milan en 1815.
En 1816, il a fait ses débuts à la Scala avec le mélodrame héroïque en deux actes, La testa di bronzo, sur un livret de Felice Romani. Cet opéra obtient 47 rappels et est admiré par Stendhal :
« Son opéra est le plus fort, le plus enflammé, le plus dramatique auquel j’ai jamais assisté. Il n’y a pas une seule de longueur ».
Il devient directeur du Conservatoire de Varsovie (Pologne). Il occupe le poste de Maître de chapelle de l’empereur de Russie, puis dirige le conservatoire royal de musique à Milan et est maitre de chapelle de la congrégation et académie pontificale de Ste Cécile à Rome.
Presque certainement pour des motifs politique, il quitte Milan. Il devient professeur de chant à Varsovie, où il fait la connaissance de Frédéric Chopin. Le 11 octobre 1830, il dirige au Théâtre national de Varsovie, la création du Concerto pour piano no 1 avec le compositeur au piano. En 1832, il prend divers engagements musicaux à la cour de Saint-Pétersbourg.
Après avoir quitté la Russie, en 1841, il séjourne, en 1843, à Semione dans la maison familiale. À partir de 1844, il vit à Paris, où il donne des cours de chant et compose de la musique vocale et de la musique de chambre. Là, il rencontre George Sand.
Il décède, à Paris, le 20 décembre 1853.
Œuvres :
- La testa di bronzo, sur un livret de Felice Romani, à la Scala (1816) ;
- Berenice d’Armenia, sur un livret de Jacopo Ferretti, au Teatro Regio de Turin (1816) ;
- La zingara dell’Asturia, à la Scala (1817) ;
- Giulia et Sesto Pompeo, à la Scala (1818) ;
- Elena e Malvina, à la Scala (1824) …
Pour écouter l’ouverture de La Tête de bonze
Sources : Wikipedia. Date de création : 2008-01-2