SINGER David (1778-1846)
France

David Singer, voit le jour en 1778, à Uffheim (Haut-Rhin). Installé à Paris en 1796, il devient un des grands négociants de la place de Paris et acquiert une fortune considérable dans l’industrie du coton. Il achète une partie des parcelles du château de Boulainvilliers, après son démantèlement en 1826, ainsi qu’une partie des terrains de l’hôtel de Valentinois.

Avec Baruch Weil, il se porte garant, lors de l’achat du terrain nécessaire à la construction du nouveau Temple israélite de Paris. Il est membre du comité qui organise et institue l’École primaire israélite de Paris. Propriétaire des terrains de l’ancien couvent des Ursulines de Caen, il y aménage une usine de filature. Il achète, en 1829, les terrains de l’Hôtel-Dieu de Caen, situés plus au sud. Là, il aménage un nouveau quartier autour d’une rue et d’une place qui portent son nom. Ce quartier est détruit lors de la bataille de Caen, à la fin de la seconde guerre mondiale.

Il consacre une part importante de sa fortune à de nombreux dons et fondations de bienfaisance, tant à la communauté israélite, qu’à la communauté chrétienne. Son fils, l’agent de change Alexandre Singer, est le mari de Flore Ratisbonne. Il achètera le château du Chemin à Neufmoutiers-en-Brie (Seine-et-Marne).

En 1870, à l’arrivée des Prussiens, il quitte le château pour se réfugier à Versailles. Les Prussiens vident ses caves lors d’un grand banquet en l’honneur de la création de l’Empire Allemand, et l’invitent par télégraphe à venir partager le repas. Le télégramme fait encore partie des papiers de la famille ! Il décède à Paris, le 19 janvier 1846. Il repose avec sa belle fille, la salonnière Flore Singer, née Ratisbonne (1828-1915).

Publications :

  • Des Consistoires israélites de France (1820) ;
  • décédé leMiroir politique de la France (1841).

Hommages : La rue Singer et le passage Singer, dans 16e arrondissement de Paris, sont nommés en son honneur. Une rue porte son nom à Caen (Calvados).

Sources : Jouin (Henry) La sculpture dans les cimetières de Paris, Nouvelles archives de l’art français, 1898, p. 120 ; Wikipedia. Date de création : 2108-10-18.

Photos

Monument

Les bas-reliefs, en marbre, sont signés par le sculpteur d’origine polonaise, Ladislas Oleszczynski, mais non datés. Celui de gauche  représente « La charité » et celui de droite, «L’industrie ». Sur les côtés, un petit bas-relief représente un serpent sortant d’une lampe à huile, emblème des pharmaciens, de facture inconnue.

Inscriptions :

Ici reposent,
Adèle LAN, épouse, de David SINGER, décédée le 5 septembre 1827.
David SINGER, décédé, le 19 janvier 1846.

Alexandre SINGER, décédé le 24 décembre 1879, dans sa 65ème année.
Louis Eugène Auguste SINGER, décédé le 4 avril 1932, dans sa 85ème année.

Mme Alexandre SINGER, née Flore RATISBONNE, décédée le 28 novembre 1915, dans sa 93ème année.
Mme Madeleine REMES, décédée le 8 mai 1921, dans sa 47ème année.
Thérèse SINGER, née STERN, décédée le 16 novembre 1935, dans sa 77ème année.

Pierre, SINGER, décédé le 18 mars 1940, dans, sa 59ème année.
Robert Henri, SINGER, 18 juillet, 1883, 10 février 1949.
Alexandre, SINGER, 28 juillet, 1879, 23 mars, 1954.

Madame Alexandre, SINGER, née Marguerite Marie, de SAUHNAG du FOSSAT, le 20 juin 1884, décédée,  le 9 novembre 1970.
Mme Robert, SINGER, née Mariane, LECOMTE, 10-9-1887, 30-9-1985.
François, SINGER, 23-6-1911,  12-4-1996.
Marie France, SINGER, 1915-2005.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 22 septembre 2024