Philippe Sichel est marchand d’objets d’arts d’Extrême-Orient. C’est le frère d’Auguste Sichel (1838-1899).
A Paris, au début des années 1860, apparaît une première génération de marchands d’art japonais. On en trouve la liste dans l’Annuaire du commerce Didot-Bottin sous la rubrique Curiosités, dans les catégories chinoiseries et japoneries ou encore articles de Chine, de l’Inde et du Japon. Il s’agit de commerçants encore peu spécialisés, qui vendent indifféremment du thé, de la porcelaine, des éventails et autres bibelots exotiques.
Philippe Sichel appartient à la deuxième génération de ces négociants. Ceux ci sont mieux informés et directement en contact avec le Japon où son frère Auguste s’est installé. En 1874, sur les conseils d’Henri Cernuschi, il se rend lui-même sur place pour un séjour de six mois. Il n’en rapporte pas moins de 450 caisses contenant quelques 5 000 objets et de nombreux livres illustrés. C’est un joli fonds de commerce pour son magasin du 11 rue Pigalle !
Philippe Burty et Edmond de Goncourt comptent parmi ses clients réguliers, ce dernier allant jusqu’à écrire la préface du petit livre de souvenirs que Sichel fait paraître en 1883, Notes d’un bibeloteur au Japon.
Publications : Notes d’un bibeloteur au Japon (1883).
Sources : BNF-Gallica. Date de création : 2016-04-27.
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