Gaston (Auguste) Schweitzer voit le jour à Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 1er septembre 1879. Son père est originaire d’Alsace. Il étudie à Paris, à l’École des Beaux-Arts, avec Alexandre Falguière, Antonin Mercié, Paul Auban et Victor Peter.
Sculpteur, il commence à exposer au Salon des artistes en 1903. En 1908, il reçoit une médaille du salon pour L’Aveugle. Il donne cette œuvre à Pontivy (Morbihan) où elle se trouve aujourd’hui sur la place de l’Hôtel de ville.
Mobilisé dans la guerre de 1914-1918, il développe des problèmes pulmonaires et est affecté à Pontivy (Morbihan) pour récupérer. Là, il nourrit une affection pour le village et y passera une grande partie de sa vie.
Après la guerre, il travaille sur plusieurs monuments commémoratifs de guerre dans la région de Pontivy : ceux à Bubry, Pontivy, Noyal-Pontivy, Guémené-sur-Scorff, Silfiac, Naizin, Cléguérec et Priziac (Morbihan). Il travaille également sur le monument dédié au peintre Léon Lhermitte à Mont-Saint-Père (Aisne).
Pour le monument à Fernand de Langle de Cary, érigé en 1938 à Pont-Scorff (Morbihan), il exécute un médaillon représentant de Langle de Cary
En 1908, Gaston Schweitzer fournit la décoration sculpturale du bâtiment de la police à Paris rue des Orteaux. Il exécute un blason avec « Ville de Paris », inscrit en dessous.
Le ministère des Beaux-Arts achète le groupe en plâtre L’Adieu, pour la somme de 3000 francs. C’est la première vente de Gaston Schweitzer d’une pièce individuelle. Il expose Le porteur des Halles au Salon des Artistes, en 1913. C’est le précurseur de la production prolifique de Gaston Schweitzer sur des études de personnes sur les marchés (« Halles »). Celles-ci sont connues comme le «petit peuple des Halles ».
Pour le mémorial de guerre de Pontivy, en 1919-1922, Gaston Schweitzer exécute trois bas-reliefs en bronze qui sont fixés sur le socle de granit : deux bas-reliefs représentant le corps d’un soldat mort, et celui d’une femme en prière
A Cléguérec (Morbihan), il crée une médaille de bronze représentant un soldat lançant une grenade.
Pour le monument de Bubry (Morbihan), il fait un relief en bronze représentant un groupe de soldats et un marin dans l’action. Au sommet se trouve un coq gaulois perché sur un casque allemand. Pour Bubry, il réalise aussi une statue en mémoire de Franchet d’Esperey.
Au mémorial de guerre de Naizin (Morbihan), érigé le 15 avril 1923, Gaston Schweitzer représente un soldat blessé et sa mère qui porte un bonnet. Pour celui de Guémené-sur-Scorff (Morbihan), il dépeint une femme montrant à un jeune garçon les noms de ceux qui ont perdu leur vie pour la France. La femme porte la robe d’une religieuse.
A Silfiac (Morbihan), Gaston Schweitzer exécute un relief représentant une mère et un enfant qui pose des fleurs sur la tombe d’un soldat. Pour Noyal-Pontivy, il représente un soldat. Pour le monument de Priziac (Monument), il représente une femme tenant un soldat blessé.
Gaston Schweitzer décède à Paris, le 15 juillet 1962.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2016-04-24.