Paul (Henry) Schneider voit le jour en 1841, au Mesnil-le-roi (Yvelines). C’est le fils d’Adolphe Schneider (1802-1845), maitre de forges au Creusot, le fondateur, avec son frère Eugène (1805-1875), maitre de forges du Creusot, et de Stéphanie Valérie Aignan (1813-x).
Paul entre à l’école militaire spéciale de Saint-Cyr (Yvelines), le 31 octobre 1861. Puis il fait un apprentissage aux mines du Creusot. Il s’engage en 1870 dans la cavalerie.
Paul Schneider épouse, le 18 juin 1877, Thérèse Mainez (1854-1924), à Valenciennes (Nord) dont il aura un fils, Jacques (1879-1928) qui fondera la coupe Schneider pour les hydravions.
Il devient, en 1868, directeur des houillères de l’Aveyron, puis, en 1877, président des mines de Douchy (Nord), en 1880, président de la société lyonnaise des schistes bitumineux d’Autun (Saône-et-Loire), en 1889, président de la société des mines d’Albi (Tarn), en 1890, président de la compagnie des mines de Courrières (Nord).
En 1895, ces sociétés emploient près de 8000 ouvriers. Il institue dans ses entreprises des caisses de retraite. Il exporte une part importante de charbon en Russie pour alimenter les chemins de fer et la marine impériale.
Par ailleurs, il se fait élire conseiller général d’Indre-et-Loire et maire de Chanceaux-près-Loches (Indre-et-Loire). Il décède le 3 juin 1916, à Paris. Il repose avec son père, le maitre de forges Adolphe Schneider (1802-1845), et son fils, Jacques Schneider (1879-1928), administrateur des mines de Courrières (Nord), aéronaute et fondateur du prix Schneider.
Distinctions : chevalier (4 mai 1895) de la Légion d’honneur ; médaille militaire de 1871.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Geneanet. Date de création : 2023-01-06.