SCHNEIDER Adolphe (1802-1845)
France

gravure anonyme, 1847 - Académie François Bourdon, Le Creusot (Saône-et-Loire)

Adolphe Schneider est le fils de Catherine Durand (1781-1858) et d’Antoine Schneider (1759-1828). Ce dernier est notaire, maire de Dieuze, conseiller général de la Moselle et propriétaire du château de Bidestroff. Adolphe est le frère ainé d’Eugène Schneider (1805-1875).

En 1821, sur recommandation de son cousin germain, le général et ministre Virgile Schneider, il entre comme courtier à la banque Seillière. Celle ci est spécialisée dans le secteur du négoce et dirigée par François Alexandre Seillière. En 1830 cette banque se voit attribuer la logistique et l’approvisionnement de l’expédition militaire d’Alger. Avec Aimé Benoît Seillière, ils mènent cette mission avec succès.

Le 30 mai 1831, il épouse Valérie Aigan. C’est la fille de l’académicien Étienne Aigan et de Tullie Claudine Françoise Montanier qui est remariée à Louis Boigues (Société Boigues & Cie), le principal propriétaire des forges de Fourchambault (Nièvre) financièrement soutenues par la banque Seillière. Ils auront trois enfants : Camille (1833-1893), Marie Tullie (1838-1877), future épouse du général Charles Alexandre Fay (1827-1903), et Paul (1841-1916).

À partir de 1833, François Alexandre Seillière monte le projet de rachat des forges du Creusot. Il pense y associer Adolphe et son frère Eugène. Il crée la société Schneider frères et Cie, en décembre 1836, avec deux cogérants : Adolphe Schneider, directeur financier et commercial, et Eugène Schneider, directeur des usines.

Adolphe se fait élire maire du Creusot à partir de 1841. Puis il est conseiller général (canton de Couches et Montcenis), en 1842. Le 9 juillet 1842, il se fait élire député de Saône-et-Loire (Autun) et prend place dans la majorité ministérielle de François Guizot.

Le dimanche 3 août 1845, il fait une lourde chute de cheval et meurt dans la soirée. Il repose avec son fils, l’administrateur de compagnies minières Paul Schneider (1841-1916), et son petit-fils, Jacques Schneider (1879-1928), administrateur des mines de Courrières (Nord), aéronaute et fondateur du prix Schneider.

Distinctions : La Légion d’honneur mentionnée sur l’inscription ne figure pas dans la Base Léonore.

Hommages : Au Creusot (Saône-et-Loire), il y a un monument à son souvenir. Couramment appelé La colonne brisée, on l’a érigé sur les lieux mêmes de l’accident. Sur la première marche, on a scellé la pierre qui lui fut fatale à Adolphe Schneider.

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Geneanet ; Wikipedia. Date de création : 14/10/2024

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Monument

Inscriptions : Famille SCHNEIDER Ainé

A. SCHNEIDER Ainé, député, gérant des usines du Creusot, conser gal de Saône-et-Loire, chever de la légion d’honneur, Nancy 1802 – Creusot 1845.
Paul SCHNEIDER, Le Creusot 1861 – Hères de Laveyron 1868, Mines de Douchy 1877 – Ste Lyonse des schistes 1880, Mines d’Albi 1889 – Courrières 1890, conser gal d’Indre-et-Loire, chever de la légion d’honneur – médaille militaire 1870, Mesnil le roi 1841 – Paris 1916.
Jean-Louis SCHNEIDER, 1921.
Jacques SCHNEIDER, chever de la légion d’honneur, Mines de Courrières 1905, fondateur de la coupe SCHNEIDER, d’hydravions, Paris 1879 – Beaulieu sur Mer 1928.
Catherine DURAND, veuve de, Antoine SCHNEIDER, conser gal de Dieuze, (Meurthe), Nancy 1780 – Paris 1858.

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Date de la dernière mise à jour : 14 octobre 2024