Erich Schmid voit le jour à Vienne (Autriche), le 14 octobre 1908. Après des études artistiques, Erich Schmid participe à la vie culturelle brillante de l’intelligentsia, appartenant à la Mitteleuropa, qui se retrouve dans les célèbres cafés intellectuels et littéraires du centre de Vienne, sur la côte Dalmate ou à Venise.
La médecine, la psychiatrie, la psychanalyse sont aussi au cœur de ses réflexions et c’est à cette époque qu’il entreprend une analyse avec Willhem Reich. La montée du nazisme va bientôt briser cette existence heureuse et un peu insouciante. L’Anschluss, en 1938, le chasse d’Autriche comme bon nombre de ses concitoyens d’origine juive. Il rejoint Anvers, puis Bruxelles, et enfin Paris où il vivra jusqu’à sa mort en 1984.
L’arrivée brutale des Allemands à Paris ne lui permet pas d’aller plus loin. Il est interné au camp de Gurs (Basses-Pyrénées) d’où il s’évade pour prendre le maquis. Intégré dans les FFI, il participe à la libération de Lyon et se retrouve à la fin de la guerre dans l’est de la France, dans la légion étrangère. En 1948, voilà Erich Schmid de retour à Paris, jeune homme plein de rêves et d’ambition.
Il revient rapidement à l’essentiel : pour survivre, la peinture. Un besoin primordial, absolu de donner une forme concrète aux images de sa mémoire. Il commence à se manifester dans les milieux artistiques parisiens à partir de 1960. Grâce aux peintres Garbell et Cottavoz, Jacques Zeitoun, directeur artistique de la galerie « Art vivant », puis de la galerie « Kriegel », s’occupe de son œuvre pratiquement jusqu’à sa mort. Il décède à Paris, en 1984.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2011-06-24.