Joseph Augustin Salleron voit le jour le 1er mai 1783, à Paris. Il devient exploitant de tanneries et de moulins à tan. Il meurt le 15 juin 1869, à Versailles (Yvelines).
Extrait (de l’article de Geneviève Boisard : Un architecte de la Ville de Paris, Léon Salleron) :
« Trois frères Salleron, originaires du baillage de Vitry-le-François, étaient venus à Paris dans les années 1770 pour exercer le métier de corroyeur. Deux d’entre eux, Joseph et Claude, y firent fortune, passent du corroyage à la tannerie, en fournissant les armées de la République, puis les armées impériales, profitant des confiscations révolutionnaires pour acquérir plusieurs installations sur les bords de la Bièvre. Leurs tanneries étaient parmi les plus importantes de Paris. Favorables aux idées de la Révolution, ils devinrent bonapartistes, libéraux sous la Restauration.
Devenus notables, le plus jeune, Claude, est membre du Conseil général des manufacture sous l’Empire, député de la Seine sous la Restauration, Joseph, l’aîné fait prospérer ses affaires, l’un et l’autre furent décorés de la Légion d’honneur. Fils de Joseph, Augustin Joseph, est moins heureux. Il a le projet de réhabiliter les rives de la Bièvre, sur lesquelles se trouvaient les tanneries familiales, entraîna ses beaux-frères Marcellot dans une société d’investissement qui racheta de grands terrains et les nombreux moulins qui bordaient la rivière.
Le succès escompté n’est pas au rendez-vous. Malgré l’ouverture de plusieurs voies, la rue Pascal et la rue des Cordelières, sur leur grand domaine provenant de l’ancien couvent des Cordelière, les terrains et constructions ne se vendirent que lentement et à vil prix. Incapable d’honorer ses dettes, Augustin Joseph dut se déclarer en faillite en 1836. La grande tannerie du Moulin à tan des Cordelières est vendue et Augustin Joseph devint gérant du Dépôt général des cuirs du commerce de la Boucherie de Paris qu’il a fondé. Il dut démissionner de ses fonctions de maire du XIIe où il a succédé à son frère. »
Pour lire tout l’article de Geneviève Boissard https://journals.openedition.org/lha/314
Sources : -. Date de création : 2019-06-15.