SAINT-MARC GIRARDIN, Marc GIRARDIN, dit (1801-1873)
France

photo par Reutlinger - BNF-Gallica
Ministre éphémère de l'Instruction Publique

Marc Girardin, dit Saint-Marc Girardin, ou Saint-Marc de Girardin, voit le jour le 22 février 1801, à Paris.

Élève du collège Napoléon puis de l’institution Hallays Dabot, il obtient une licence en lettres et en droit. Puis il réussit l’agrégation et enseigne en classes supérieures en 1823. Récompensé par l’Académie française en 1822 et 1827, il donne des cours au collège Henri-IV de 1822 à 1825 puis devient professeur au collège Louis-le-Grand à Paris en 1826. Il commence à cette époque à écrire pour le Journal des Débats.

Après la Révolution de Juillet, il est nommé maître des requêtes au Conseil d’État et remplace François Guizot, devenu ministre de l’Instruction publique, comme professeur d’histoire à la Sorbonne en 1830. En 1833, chargé par Guizot d’une mission d’observation sur l’enseignement dans les États du sud de l’Allemagne, il écrit le rapport De l’instruction intermédiaire et de son état dans le midi de l’Allemagne. En 1833, il devient également professeur de poésie française à la Sorbonne.

Par ailleurs, il se fait élire député de Saint-Yrieix (Haute-Vienne), en 1834, 1837 (mandat interrompu en 1839), 1842 et 1846. Il siège au centre et soutient les gouvernements successifs. Il devient ministre de l’Instruction publique dans le gouvernement envisagé en février 1848 pour remplacer celui de Guizot. Mais la chute de Louis-Philippe entraîne son retrait de la vie politique et il poursuit dès lors son activité professorale et journalistique.

C’est un des principaux rédacteurs du Journal des Débats, après les journées de juillet 1830. Il traite principalement les questions de politique étrangère, de doctrine politique et signe aussi des articles de critique littéraire. De plus, il collabore à la Revue des deux Mondes. Il est élu membre de l’Académie française en 1844. Ses recherches aiguisent son intérêt pour le Levant. Il est membre du conseil général de L’Œuvre des Écoles d’Orient, plus connue actuellement sous le nom de L’Œuvre d’Orient, de 1861 et jusqu’à sa mort.

Il se présente aux élections de 1863 en Haute-Vienne, mais il est battu. En revanche, il se fait élire aux élections de février 1871 mais il meurt au cours de son mandat, le 11 avril 1873, à Morsang-sur-Seine (Essonne).

Publications :

  • Éloge de Lesage (1822) ;
  • Éloge de Bossuet (1823) – ouvrage couronné par l’Académie française ;
  • Tableau de la littérature française au XVIe siècle (1829) ;
  • Notices politiques et littéraires sur l’Allemagne (1835) ;
  • De l’instruction intermédiaire et de son état dans le sud de l’Allemagne, 2 volumes (1835-1838) ;
  • Cours de littérature dramatique, ou De l’usage des passions dans le drame, 5 volumes (1843-1868) ;
  • Essais de littérature et de morale, 2 volumes (1845) ;
  • De l’Instruction intermédiaire et de ses rapports avec l’instruction secondaire (1847) ;
  • Souvenirs de voyages et d’études, 2 volumes (1852-1853) ;
  • Souvenirs et réflexions politiques d’un journaliste (1859) ;
  • De la situation de la papauté au 1er janvier 1860 (1860) ;
  • Des Traités de commerce selon la Constitution de 1852 (1860) ;
  • La Syrie en 1861. Condition des chrétiens en Orient (1862) ;
  • La Fontaine et les fabulistes, 2 volumes (1867) ;
  • Rapport sur la chute du Second Empire (1873) ;
  • Jean-Jacques Rousseau, sa vie et ses ouvrages, 2 volumes (1876).

Sources : Wikipedia. Date de création : 2025-04-12.

Photos

Monument

Inscriptions : Famille THIERRET

Charles St Marc GIRARDIN, décédé le 1er 7bre 1859, âgé de 21 ans.
Christiane Augustine, Lucile GIRARDIN, âgée de 11 mois décédée, à Paris le 16 février 1846.
SAINT, MARC GIRARDIN, né à Paris, le 21 février 1801, décédé à Morsang-sur-Seine, le 11 avril, 1873.
Auguste Jean Charles, THIERRIET, âgé de 62 ans décédé, à Paris le 22 juin 1848.
Marie Christiane, Louise KOENIG, épouse de Mr THIERRIET, née le 31 aout 1786, décédée le 29 janvier 1853.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 21 avril 2025