Antoine Ritti voit le jour à Strasbourg (Bas-Rhin), le 6 février 1844. Son oncle est André Raess, l’évêque de Strasbourg, et il semble destiné à devenir prêtre. Cependant, il choisit de se lancer dans une carrière médicale. Il commence sa formation de psychiatre à l’asile de Fains (Meuse). Influencé par les idées d’Auguste Comte, il devient positiviste.
Il étudie avec Jules Bernard Luys et ensuite applique les découvertes anatomo-fonctionnelles de Luys pour développer une théorie du rôle du thalamus dans la physiopathologie des hallucinations.
En 1869, il publie son premier ouvrage, La Pensée Nouvelle. Après le traité de Francfort qui met fin à la guerre franco-prussienne de 1870, il quitte l’Alsace pour Paris, et travaille à l’hôpital Lariboisière pendant la Commune de Paris.
Il obtient ensuite un poste interne à l’asile de Charenton-le-Pont (Val-de-Marne). En 1878, il passe médecin en chef à Charenton, poste qu’il occupe jusqu’à sa retraite en 1909.
Pendant 38 ans, de 1882 à 1920, Antoine Ritti est secrétaire général de la Société médico-psychologique. Au cours de ces années, il écrit de nombreux éloges et nécrologies publiés dans les Annales médico-psychologiques. Il décède à Paris, le 22 janvier 1920.
Publications :
- La Pensée nouvelle (1869) ;
- Théorie physiologique de l’hallucination (1874) ;
- Le positivisme au congrès ouvrier (1877) ;
- Théorie clinique de la folie à double forme (1883).
Sources : -. Date de création : 2023-06-01.