Philippe Ricord nait à Baltimore (Etats-Unis), en 1800. Il commence ses études médicales outre-Atlantique et les poursuit à Paris, où il est attaché au Val-de-Grâce, à l’Hôtel-Dieu, puis à la Pitié. Docteur en Médecine en 1826, il exerce un an à la campagne avant d’entrer au Bureau central puis il devient chirurgien en chef de L’Hôpital du Midi en 1831.
Il est président de l’académie de médecine. Se consacrant désormais aux maladies vénériennes, il est professeur de Clinique Médicale à partir de 1834. Il accumule très vite richesse, honneurs et distinctions. Ses successeurs l’accuseront de s’être souvent trompé : d’avoir nié la contagion des plaques muqueuses, de ne pas avoir fait la différence entre chancre simple et chancre induré, d’avoir considéré la blennorragie comme une inflammation banale, susceptible d’être donnée par une femme saine.
Son œuvre reste cependant essentielle pour la sortie des maladies vénériennes du chaos où elles se trouvaient.
«Il faut en finir, dit-il, avec cette unité factice des maladies vénériennes et syphilitiques».
Philippe Ricord s’éteint à Paris, en 1889.
Sources : Pfizer Agenda 1992, Edition de Louis Pariente. Date de création : 2007-12-08.