Léon Lazare Rheims voit le jour le 18 janvier 1873, à Châlons-sur-Marne (Marne). C’est le fils de Moyse Rheims (1839-1908) et de Mélanie née Aron (1840-1929). Il fait ses études à l’École polytechnique (1893-1895), puis à l’école d’application à Fontainebleau (1895-1897).
Il épouse le 24 avril 1900, à Paris, Jeanne Lévy (1874-1953) dont il aura un fils, Maurice Rheims (1910-2003), commissaire-priseur, lui même père de la photographe Bettina Rheims (1952-).
Ensuite, il passe lieutenant du génie au 5e régiment du génie à Versailles. Pendant la guerre, il est chef de bataillon, commandant le génie de la 71ème division d’Infanterie. Blessé à Verdun, il devient par la suite, lieutenant-colonel, puis chef du bureau du matériel à la Section Technique du Génie (STG) du ministère de la guerre.
Par ailleurs, il préside les Éclaireuses et Eclaireurs Israélites de France (EEIF), de 1933 à 1934. Il atteint le grade de général de brigade et il est un des rares généraux à s’opposer au projet de Ligne Maginot. Il prédit qu’elle sera « ridicule aussitôt que tournée », et à laquelle il aurait préféré « une défense mobile en hérisson ».
Étant juif, on le met à la retraite le 30 octobre 1940, puis il réintègre le corps militaire à compter du 15 novembre 1942. Il décède le 8 novembre 1962, à Paris, à l’âge de 89 ans.
Un grand merci à Edouard Boulon-Cluzel pour son aide dans la rédaction de cette notice.
Distinctions : chevalier (18 juillet 1915), officier (27 décembre 1923) de la Légion d’honneur.
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2014-10-29.