Zahra Rajabi voit le jour à Téhéran (Iran), en 1957. Elle a fait ses études à l’école d’architecture de l’université Melli de Téhéran, en 1977. Puis elle rejoint alors l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI).
Zahra Rajabi devient membre du comité central de l’OMPI, assumant, pendant des années, une lutte contre le régime dictatorial et misogyne du chah. En 1991, elle devient directrice de la section politique à l’étranger de l’OMPI. En 1993, elle fait partie du Conseil de direction de l’OMPI.
Elle est en mission pour enquêter sur la situation des réfugiés iraniens en Turquie, lorsqu’elle est assassinée, le 21 février 1996.
Selon les informations publiées par la Résistance iranienne, le ministère du renseignement des mollahs prévoyait d’enlever ou d’assassiner Zahra Rajabi lors de son voyage en Turquie. Le samedi 3 février 1996, le Conseil suprême de sécurité nationale du régime décide de mettre ce plan à exécution. Deux plans sont prêts : l’un pour enlever Zahra, et le second pour l’assassiner.
L’enlèvement doit avoir lieu le 16 février 1996, mais il échoue car Zahra Rajabi et ses compagnons ont été avertis à temps. Ce plan ayant échoué, les terroristes du régime iranien mettent en œuvre son assassinat.
En voyant les corps des victimes lors de la première enquête sur le terrain, le procureur du district d’Istanbul, M. Salim Oloush, déclare qu’il s’agit, très probablement, d’un assassinat politique commis par les services secrets iraniens.
Sources : https://women.ncr-iran.org. Date de création : 2022-10-24.