PROVENCE, Denise LEVY, dite (1921-2011)

photo anonyme

Denise Marie Lévy voit le jour le 17 février 1921, à Paris (12ème). C’est la fille d’Albert Lévy, employé de commerce, et de son épouse, Marguerite Sauvage, qui meurt en lui donnant naissance. Elle épouse, en août 1961, Pierre Hémery (1921-2006).

En 1945, elle débute au cinéma en 1945. Rapidement, sa carrière se dirige vers la comédie. Elle joue avec Louis de Funès dans la comédie de Georges Feydeau Le dindon. Puis ils collaborent ensemble à la pièce Oscar de Claude Magnier, où elle reprend le rôle de Madame Barnier créé par Maria Pacôme.

En 1957, elle sort un 45 tours Les Comédiens français chantent pour les enfants, en collaboration avec Jean Piat.

En 1961, lorsque Louis de Funès succède à Pierre Mondy dans la composition du promoteur immobilier Bertrand Barnier, elle incarne de nouveau le rôle de l’épouse de Louis de Funès. Au cinéma, elle est la comtesse de Saint-André-d’en-Ville dans Les grandes vacances (1967) où le duo Louis de Funès et Claude Gensac joue le couple Bosquier.

Mais son rôle le plus marquant auprès de Louis de Funès demeure celui de Esther Schmoll, épouse de Popeck, dans Les aventures de Rabbi Jacob (1973) de Gérard Oury. Par la suite, ses apparitions au cinéma sont épisodiques. Elle obtient des rôles similaires de patronnes dans des comédies à la télévision ou d’épouse ou mère. En 1986, elle apparaît une dernière fois au théâtre dans Clérambard de Marcel Aymé avec Jean-Pierre Marielle. Elle quitte le cinéma en 1997.

Elle meurt le 14 novembre 2011, à Tours (Indre-et-Loire), de la maladie d’Alzheimer.

Films :

Pas un mot à la reine mère de Maurice Cloche (1946) ;
Branquignol de Robert Dhéry (1949) ;
Miquette et sa mère d’Henri-Georges Clouzot (1950) ;
La Valse de Paris de Marcel Achard (1950) ;
Et moi j’te dis qu’elle t’a fait d’l’œil de Maurice Gleize (1950) ;
Un amour de parapluie de Jean Laviron (1951) ;
Le Dindon de Claude Barma (1951) ;
Les Deux Monsieur de Madame de Robert Bibal (1951) ;
Un caprice de Caroline chérie de Jean Devaivre (1953) ;
Le Chasseur de chez Maxim’s d’Henri Diamant-Berger (1953) ;
Chantage de Guy Lefranc (1955) ;
Les Truands de Carlo Rim (1956) ;
Brèves Amours (Vacanze d’inverno) de Camillo Mastrocinque et Giuliano Carnimeo (1959) ;
Les lions sont lâchés d’Henri Verneuil (1961) ;
Les Nouveaux Aristocrates de Francis Rigaud (1961) ;
Landru de Claude Chabrol (1963) ;
Une ravissante idiote d’Édouard Molinaro (1964) ;
Jaloux comme un tigre de Darry Cowl (1964) ;
Angélique, marquise des anges de Bernard Borderie (1965) ;
Merveilleuse Angélique de Bernard Borderie (1965) ;
Les Grandes Vacances de Jean Girault (196) ;
Les vieux loups bénissent la mort de Pierre Kalfon (1971) ;
Les Pétroleuses de Christian Jaque (1971) ;
Les aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury (1973) ;
Gross Paris de Gilles Grangier (1974) ;
Le Mâle du siècle de Claude Berri (1975) ;
Le beaujolais nouveau est arrivé de Jean-Luc Voulfow (1978) ;
Pourquoi pas nous ? de Michel Berny (1981).