PERROT de THANNBERG Ernest, vicomte (1812-1883)
Allemagne

Ernest Perrot de Thannberg voit le jour le 1812, à Altkirch (Haut-Rhin). Son père est le comte Pierre Joseph Perrot (1767-x) et sa mère Anne Marie Thannberg. Son frère est le comte Amédée Perrot de Thannberg (1806-1881), inspecteur général des haras du second empire.

Militaire, il sert comme officier dans la marine française et combat au Portugal et en Espagne et enfin légion étrangère française, en Algérie.

Républicain, c’est un fervent adepte Giuseppe Mazzini et Carlo Cattaneo. Au début de la première guerre d’indépendance italienne, en 1848, il va à Milan. Son but est de soutenir le soulèvement contre les autrichiens. Il y prend le commandement de la 7ème compagnie des volontaires de la garde civique.

Nommé colonel, sous les ordres du général Michele Allemandi, il combat dans le Trentin. Il se distingue dans les batailles de Monte Suello, le 22 mai, et de Valvestino, le 27 mai 1848. Avec le retour des Autrichiens après la défaite de Custoza, il quitte le Piémont et prend le commandement du 20e régiment d’infanterie de Savoie.

En 1849, avec la reprise des hostilités contre l’Autriche, il commande une brigade de la division Lombarde sous le général Gerolamo Ramorino. Mais, en septembre, l’armée piémontaise se fait battre et on le démobilise.

Il meurt à Paris (2ème ), le 18 février 1883. C’était l’époux de Palmira Ibanez Andreu (1832-1860). Il est réinhumé, le 27 octobre 1899, dans cette nouvelle chapelle, avec Palmyre Eugénie Perrot de Thannberg (x-1881), son neveu, Henri Perrot de Thannberg (1849-1898), Louise Félicie Perrot de Thannberg (x-1889), sa mère, Marie Louise (Clémentine) Perrier, veuve Perrot de Thannberg(1822-1889) et Marie Ursule Mater.

Distinctions : commandeur du Christ (Portugal) ; commandeur de Charles III (Espagne).

Sources : Archives départementales de la Seine (Registre des entrées du cimetière) ; Geneanet. Date de création : 2023-03-30.

Monument

La chapelle est ornée en façade d’une mosaïque représentant un Christ bénissant, de facture inconnue. Au dessus figurent les armes de la famille, soutenues par deux lions et reposant sur une ancre, avec la devise « Semper ad altum ».
(Latin : Toujours vers le haut).

A l’intérieur se trouvent trois vitraux, tous de facture inconnue : à gauche, Saint Jacques le Mineur, au centre, l’Ascension, à droite, Amédée de Savoie. Les deux vitraux latéraux se trouvent au dessus des armes de la famille, abimées au même endroit (délibérément ?). La présence d’Amédée de Savoie s’explique par son engagement pour l’indépendance italienne puis la maison de Savoie.

Inscriptions : Sepre J. PERRIER & des Comtes de THANNBERG

Photos


Date de la dernière mise à jour : 15 octobre 2024