Auguste Pelletier de Chambure voit le jour le 30 mars 1789, à Vitteaux (Côte-d’Or). Militaire, il va faire les campagnes de Prusse, de Pologne et d’Espagne.
A Ciotad-Rodrigo (Espagne), Auguste Pelletier de Chambure fait une audacieuse sortie avec 300 hommes seulement. Il est attaqué par 1 800 fantassins, 1 200 cavaliers et trois pièces d’artillerie. L’engagement commence à peine ; un biscaïen lui fracasse l’épaule. Il n’en continue pas moins un combat de quinze heures et se retire vers Salamanque avec les 100 hommes qui lui restent.
Au siège de Dantzig, il commande cette compagnie franche surnommée «l’Infernale». Avec elle, il débarque la nuit sur les derrières de l’armée russe, égorge les sentinelles, enclouer les canons, brûle les magasins, et met en péril la personne des généraux. Puis il regagne Dantzig en traversant le camp ennemi, marchant sur le ventre de tous ceux qui s’opposent à son passage.
Après la capitulation de Dantzig, on l’envoyé à Presbourg comme prisonnier. Il ne revient en France qu’en 1815. A son retour de l’Ile d’Elbe, Napoléon veut le voir. Il le désigne pour commander un corps franc de voltigeurs à la tête duquel il fait la campagne de France.
Condamné à mort en 1815, il se réfugie à Bruxelles (Belgique). Après trois ans d’exil, il se constitue prisonnier et est acquitté. Il vit alors dans la retraite, ne revient, à Paris qu’après la révolution de 1830. Soult le nomme alors colonel d’état-major et en fait son premier officier d’ordonnance. Pelletier de Chambure meurt en 1832 d’une attaque de choléra.
Publication : Napoléon et ses contemporains (1827).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2008-02-27.