Léon (Marie Pierre) Paixhans est le fils du général Henri Joseph Paixhans et de Louise Caroline Elisabeth Auger. Il voit le jour le 11 février 1826, à Metz (Moselle).
Léon Paixhans épouse, le 15 mars 1851 à Paris (2ème ancien), Louise Caroline Elisa Palmyre Auger (Paris 1831-7/5/1872 Paris 8ème), fille de Charles Frédéric Auger), avocat, et de Louise Aimée Bardou. Il épouse, ensuite, le 1er septembre 1880, à Paris (8ème) Claudie Marthe Pinès (Paris La Villette 24/11/1857-ap. 1922 ?), fille de Justin Maurice Pinès et de Louise Albertine Gabrielle de Merbitz.
Il travaille d’abord comme surnuméraire au ministère des Finances, le 20 mars 1847, puis commis le 27 août 1849. Aspirant à la Cour des Comptes, le 11 avril 1853, il y devient auditeur le 23 mars 1857, puis auditeur de 1ère classe le 14 décembre 1859. Il passe conseiller référendaire de 2ème classe le 12 décembre 1860, puis de 1ère classe le 26 décembre 1878, et honoraire, le 25 février 1896.
Un taxi renverse Léon Paixhans, alors qu’il traverse l’avenue des Champs Elysées. Il décède des suites de ses blessures trois jours plus tard, le 17 décembre 1911, à Paris (8ème).
Extrait (de son éloge funèbre par le Procureur général Renaud):
« Avec ses vues originales et parfois ingénieuses sur le contrôle, M. Paixhans s’est heureusement acquitté de son devoir. Si, dans l’exercice de ses fonctions, tous ses désirs n’ont pu trouver leur réalisation, il est du moins assuré de se retirer avec l’estime de la Cour. »
Membre de la Société Hippique, et de l’Automobile Club. Fait un legs refusé par l’Académie française, sur autorisation par décret du président de la République.
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (9 août 1877).
Sources : Site de la Cour des Comptes, Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2016-02-20.
