Michele Obino voit le jour à Santu Lussurgiu (Sardaigne, Italie), le 19 janvier 1769.
Il se distingue dans les études dès son plus jeune âge assumant, en avril 1794 à seulement 25 ans, la Chaire de Décrétales de l’Université de Sassari (Sardaigne, Italie). Prêtre, animé par les idéaux des Lumières, c’est un des leaders des mouvements antiféodaux en Sardaigne. Il héberge son ami Giovanni Maria Angioy lors de sa fuite, après l’échec du soulèvement populaire.
Il devient académicien du royaume de Sardaigne. C’est l’auteur très probable du pamphlet clandestin Achille de la Sarde Libération et les sentiments du véritable patriote sarde qui ne flatte pas Cagliari. Il est condamné pour avoir suscité des émeutes à Sassari et avoir fait circuler des livres révolutionnaires.
Il doit d’abord se cacher dans la forêt du Montiferru, avec d’autres leaders du mouvement des insurgés de Santu Lussurgiu et des villages proches, comme Scano di Montiferro. Michele Obino doit ensuite s’enfuir en France.
À Paris, il fréquente des personnages illustres comme le juge Guy Jean-Baptiste Target, le poète Pierre Louis Ginguené, le géologue Louis Constant Prévost. Lors de son exil parisien, il officie comme prêtre à l’église St-Roch.
Il meurt le 6 janvier 1839, à son domicile, au 342 rue Saint-Honoré, à Paris.
Hommages : Une rue de Santu Lussurgiu (Sardaigne, Italie) porte son nom.
Merci à Adriana Valenti Sabouret pour la découverte de ce personnage.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-02-10.