Jules Nolleval voit le jour le 16 novembre 1831 à Paris. Il est le frère d’Alfred Nolleval, avocat à la Cour et le beau-frère d’Emile Boulanger (1849-1910), conseiller maître. Il épouse le 3 février 1862, à Paris (10ème), Lucile Minoret (1841-1908). C’est la fille de Louis Antoine Eugène Minoret, avocat à la Cour et maire de Draveil (Val-de-Marne) de 1871 à 1875. Il devient docteur en droit avec sa thèse sur le contrat de société, Paris 1854.
Jules Nolleval est reçu douzième au premier concours de la cour des comptes, en 1857. Il est auditeur le 3 avril 1857 et passe auditeur de 2ème classe le 14 décembre 1859. Puis il devient auditeur-rapporteur le 6 avril 1861 et, enfin, auditeur de 1ère classe le 28 décembre 1861. Il devient conseiller référendaire de 2ème classe le 22 février 1868 puis de première 1ère classe le 24 juillet 1891 et, enfin, conseiller honoraire le 16 novembre 1901.
Jules Nolleval devient conseiller municipal de Paris. Il est membre de la Société de l’Histoire de France et membre fondateur de l’Association catholique en 1891. Il la soutient financièrement : il offre le terrain pour la construction de l’église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles, à Paris (13ème). L’architecte Prosper Bobin conçoit un édifice en ciment armé, revêtu de brique, de style romano-byzantin. Du côté de la rue de Tolbiac, une façade monumentale, avec deux tours, signale la nouvelle église, dotée d’un dôme à la croisée du transept.
Puis il lègue sa propriété de Champrosay (Draveil, Essonne) à l’œuvre de Villepinte des religieuses de Marie-Auxiliatrice pour la construction d’un sanatorium contre la tuberculose. Il décède le 12 février 1902, à Paris (1er).
Extrait (de son éloge par le Procureur général Liotard-Vogt) :
« Se consacrent dès lors au travail avec une énergie qui ne se lassait pas, il accomplit une œuvre immense, entrant dans les plus menus détails des affaires dont il était chargé et présentant des rapports qui dénotaient les recherches les plus ingénieuses et les plus approfondies. (..) Notre collègue ne se ralentit pas un seul jour, et continua jusqu’à la retraite son opiniâtre labeur. (…) »
Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (9 juillet 1885).
Pour lire sa biographie sur le site de la Cour des Comptes
Sources : Archives de Paris (Registres journaliers d’inhumation). Date de création : 2108-03-04.