Léon Noël Grosset, dit Léon Noël, voit le jour à Paris, le 21 avril 1844. Il débute à la Salle Beethoven, en 1865, dans Les Trois Ivresses. L’année suivante, il passet à la petite Salle des Délassements-Comiques. Puis il est pensionnaire du Théâtre Parisien, et du Théâtre des Folies Saint-Antoine.
Dans ces théâtres, il a joué tous les emplois. Remarqué, il est engagé à l’Athénée, en 1869. L’année de la guerre, en 1870, il est pensionnaire du théâtre Beaumarchais et, continuant à jouer le drame, il signe, en 1871, avec le directeur du Château-d’Eau.
En 1872, il joue au Châtelet, puis en 1873, à l’Ambigu, où, entre autres rôles, il interprète avec un grand succès, celui de Choppard du Courrier de Lyon. Respectant toutes les traditions du créateur, Paulin Menier, il se fait une tête que copient, après lui tous les artistes appelés à jouer le fameux personnage de ce mélodrame.
Puis on le retrouve au Petit Théâtre Taitbout. Ensuite, il part à Berlin (Allemagne) où il reste deux ans. Revenu à Paris, il est engagé aux Folies-Dramatiques en 1879. Puis il est successivement le pensionnaire du Palace Théâtre, de la Gaîté, de 1881 à 1884, puis de la Porte Saint-Martin, où il est resté six ans.
En 1890, il entre au Gymnase puis au Châtelet et à la Renaissance. Dans ces théâtres, il fait de nombreuses créations, comme : L’obstacle, Mon oncle Barbassou, Musotte au Gymnase, ou Les Rois à la Renaissance.
Lorsque Alexandre Bisson fait représenter La Femme X à la Porte-Saint-Martin, il fait partie la distribution. En 1911, Hertz et Coquelin, désirant reprendre Le Courrier de Lyon à l’Ambigu, le font appeler. Mais une chute grave dans un escalier du théâtre l’empêche de remplir son engagement.
Surnommé « le roi du mélodrame », Léon Noël a eu une forte influence sur les débuts de Louis Jouvet, qui suit ses cours jusqu’en 1910. Ils font ensuite une tournée ensemble.
Dès qu’on lui confie un rôle, aussitôt il essaie de faire une composition très pittoresque et originale. Ayant le don se savoir se maquiller d’une façon saisissante, il dessine des silhouettes qui impressionnent toujours les spectateurs.
Il décède le 19 novembre 1913, à Paris (12ème), à l’hôpital Saint-Antoine. Il repose avec sa mère, Léonore Grosset (1797-1872).
Sources : Wikipedia ; Sarret-e-monument. Date de création : 2008-12-21