Joseph Marie Frédéric Nicod voit le jour à Saint-Claude (Jura), le 1er octobre 1782. Avocat à Saint-Claude, puis à Paris, le gouvernement de juillet le nomme avocat général à la cour de Cassation. Il se fait élire, le 6 octobre 1831, député du 5e collège de la Gironde (Bazas), en remplacement de M. Mérilhou qui a opté pour Sarlat, par 97 voix (134 votants, 254 inscrits), contre 20 à M. de Châteaubriand.
Il siège dans l’opposition dynastique et signe le compte rendu de 1832. Les élections du 21 juin 1834 ne lui sont pas favorables : il échoue, avec 80 voix contre 106 à M. Douthier. Mais il est réélu, le 3 janvier 1835, dans le 7e collège de la Loire-Inférieure (Savenay), en remplacement d’ Odilon Barrot qui avait opté pour Laon, avec 81 voix (145 votants, 284 inscrits), contre 64 à M. Sallentin.
Il échoue de nouveau dans le même collège, le 4 novembre 1837. Mais, le 2 mars 1839, les électeurs de Savenay le renvoient à la Chambre, par 88 voix (123 votants). M. Nicod prend, dès le début, place à gauche, combat l’état de siège, les projets de loi sur les associations, la cour d’assises et la disjonction et donne, en 1838, sa démission d’avocat général à la cour de Cassation pour reprendre sa place au barreau de Paris.
Nommé conseiller à la cour de Cassation le 13 juin 1840, il doit se représenter devant ses électeurs qui lui renouvellent son mandat, le 18 juillet 1840, par 130 voix (228 votants). Il décède à Paris (Passy) le 20 juillet 1840, deux jours après. Il repose avec Marie Louise Aimée Nicod, chanoinesse de l’ordre de Ste Anne de Bavière, décédée le 25 janvier 1864 dans sa 46ème année.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2016-04-01.