L’Allemagne nazie envoie en France des prisonniers de guerre soviétiques (civils déportés ou militaires) pour des travaux forcés dans les mines du nord. Rares sont ceux qui parlent français. Mais il y a une forte présence, sur place, d’immigrés polonais arrivés entre les deux guerres pour des raisons économiques. Ceux-ci servent donc d’intermédiaires entre les soviétiques et la population locale.
Certains prisonniers réussissent à s’évader. Ils rejoignent alors souvent les groupes de la résistance communiste. Par leur nombre, ils forment le 1er régiment soviétique de partisans qui contribuera à la libération de Montpellier, de Toulouse et de Nîmes, ainsi que le 2ème régiment qui prendra part à la libération de Lyon.
On dénombre aussi, par exemple, 27 pilotes russes dans le régiment de chasse Normandie-Niemen. Globalement, il y a, en France, environ 250 sépultures de guerre où reposent 10 000 militaires soviétiques tués pendant la guerre. Par ailleurs, rien qu’au camp de concentration français du Struthof, on sait que 1600 prisonniers soviétiques ont été tués.
Sources : crsc.fr. Date de création : 2009-12-31.