Monument aux combattants russes tombés dans la résistance
Russie

L’Allemagne nazie envoie en France des prisonniers de guerre soviétiques (civils déportés ou militaires) pour des travaux forcés dans les mines du nord. Rares sont ceux qui parlent français. Mais il y a une forte présence, sur place, d’immigrés polonais arrivés entre les deux guerres pour des raisons économiques. Ceux-ci servent donc d’intermédiaires entre les soviétiques et la population locale.

Certains prisonniers réussissent à s’évader. Ils rejoignent alors souvent les groupes de la résistance communiste. Par leur nombre, ils forment le 1er régiment soviétique de partisans qui contribuera à la libération de Montpellier, de Toulouse et de Nîmes, ainsi que le 2ème régiment qui prendra part à la libération de Lyon.

On dénombre aussi, par exemple, 27 pilotes russes dans le régiment de chasse Normandie-Niemen. Globalement, il y a, en France, environ 250 sépultures de guerre où reposent 10 000 militaires soviétiques tués pendant la guerre. Par ailleurs, rien qu’au camp de concentration français du Struthof, on sait que 1600 prisonniers soviétiques ont été tués.

Sources : crsc.fr. Date de création : 2009-12-31.

Photos

Monument

Sur un socle en marbre blanc, la sculpture en bronze est l’œuvre du sculpteur russe Vladimir Surovtsev. Elle représente un combattant russe à l’air fier, debout avec une mitrailleuse et deux grenades.

Inscriptions :

(Sur une plaque en bronze, en russe et en français) Le monument a été érigé à l’initiative, de Oleg OZEROV (1922-2007), président de l’Association des vétérans russes, de la résistance française « Combattants volontaires », chevalier de la légion d’honneur, et inauguré le 8 mai 2005.

(Sur une plaque en bronze, en français et en russe, sous les drapeaux français et russes) La Russie et la France, aux combattants russes, tombés dans la résistance, française pour la libération au cours de la IIe guerre mondiale.

(Sur le socle) La patrie se souvient.

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Date de la dernière mise à jour : 1 août 2024