Maurice (Georges Marie) Moisset voit le jour à Paris (1er), le 7 octobre 1860. Ses parents appartiennent à une famille de négociants aisés installés à Paris et Beauvais. Il obtient une licence en droit puis sert dans l’armée comme lieutenant à l’état-Major de l’artillerie territoriale.
Le Figaro et Le Gaulois annoncent son mariage à Paris (8ème), le 13 avril 1886, avec Marthe Césaire Baudrier, née à Paris le 9 mars 1863 dans une famille de banquiers, notaires et propriétaires fonciers. Ils auront un fils Gilbert, en 1887, et une fille Cécile, en 1889.
De 1880 à 1890, il exerce la profession d’avocat et habite au 17 avenue de Villiers, puis 3 rue Viète, à Paris (17ème). Parallèlement, il est l’élève des peintres Jules Lefebvre et Émile Charles Dameron.
Il expose, à partir de 1888, au Salon annuel de peinture du palais des Champs-Élysées. En 1894, il y obtient une mention honorable. Il y envoie des paysages de l’Oise, de bords de mer, surtout de la Manche, et de Normandie. À partir de 1898, il expose annuellement au Cercle artistique et littéraire de la rue Volney, à Paris.
Parallèlement, en 1900, Maurice Moisset se fait élire maire de Verderonne (Oise), son village de villégiature. Il vient aussi régulièrement à Grandcamp-les-Bains (Calvados) où il acquiert une villa en bord de mer.
En 1901, il obtient une médaille de 3e classe au Salon des artistes français et expose à Beauvais (Oise) à la Société des amis des arts de l’Oise. En 1902, il y expose des paysages de banlieue parisienne et, avec les peintres de l’École de Crozant, des paysages de la Creuse.
Ensuite, en 1904, il ajoute à ses expositions régulières une exposition annuelle à la galerie Georges Petit. En 1907, il reçoit, au Salon des artistes français, une médaille de 2e classe. La même année, il devient administrateur de L’Automobile Club de France dont il sera membre pendant de nombreuses années.
En mars 1911, il signe une pétition d’artistes et d’écrivains pour sauvegarder le patrimoine artistique national que constituent les églises de campagne délaissées par manque de soins de l’État. Maurice Barrès dépose cette pétition sur le bureau de la Chambre des députés.
En 1913, Maurice Moisset est réélu membre du comité de la Fondation Taylor dont il sera le président de 1942 à sa mort. En 1919, il fait partie du conseil du Club artistique de France. Celui ci veut :
« – propager l’art français et de le défendre contre le bolchévisme artistique, c’est à dire l’esprit de discorde, la décadence artistique, la ruine économique et l’incapacité des gens en place à s’adapter à leur temps.
– faire connaître des œuvres de « bon aloi », de rendre les jeunes artistes moins rebelles à toute discipline. »
En 1924, Maurice Moisset devient peintre officiel de la Marine. Puis il est admis à titre permanent au Cercle de l’Union artistique, présenté par les peintres Henri Royer et Hubert-Denis Etcheverry, en 1925.
En 1928, il expose à la galerie Retlinger, à Paris, puis à la galerie René Zivy, à Paris et au 2e Salon de la société nationale des beaux-arts de la Mer.
En septembre 1933, il démissionne de son mandat de maire de Verderonne. Non remplacé après neuf tours de scrutins, il se fait finalement réélire maire, fin novembre. En février 1934, 1935 et 1939, il expose au Salon de L’Épatant. Puis, en 1938, il expose au Salon des indépendants et une dernière fois au Salon des artistes français. En décembre 1939, il participe à l’exposition des artistes mobilisés à la galerie Bernheim-Jeune, à Paris.
Ami du maréchal Pétain, Maurice Moisset s’entretient avec lui, à Vichy, le 2 juillet 1943. Il meurt à Paris (7ème), le 30 janvier 1946.
Distinctions : chevalier (29 janvier 1927) de la Légion d’Honneur ; officier de l’Instruction publique (1904).
Sources : Base Léonore (Légion d’honneur) ; Archives départementales de la Seine (Journal des entrées du cimetière) ; Wikipedia. Date de création : 2023-03-17.