Stuart Fitzrandolph Merrill voit le jour à Hampstead (New York, Etats-Unis), le 1er août 1863. Fils d’un diplomate il passe son enfance à Paris. Après des études au Colombia college, il se fixe définitivement en France, en 1890.
C’est l’un des théoriciens du symbolisme. Ce poète, d’expression française, à la voix originale, travaille à l’élaboration de nouvelles formes et de nouveaux rythmes, comme dans son poème La Visitation de l’amour, qui fait alterner, de manière très singulière, alexandrins et vers de quinze syllabes. De manière caractéristique, il se plaît à rechercher, notamment à la rime, des substantifs rares, comme kinnor ou gravois.
En 1892, il devient co-directeur littéraire de la revue L’Ermitage. C’est aussi le traducteur en anglais de plusieurs poètes et écrivains français, comme Charles Baudelaire, Aloïsus Bertrand ou Joris-Karl Huysmans.
Il traduit aussi de l’anglais plusieurs textes d’auteurs anglophones (Oscar Wilde, William Butler Yeats) dans la revue Vers et prose.
Sa biographie dans l’anthologie des poètes contemporains de George Walch indique qu’il est socialiste révolutionnaire. Il meurt le 1er décembre 1915, à Versailles (Yvelines).
Extrait (de La Mystérieuse Chanson) :
Fume l’encens, veille l’amour,
Dans son lit bleu la vierge est morte ;
Couve le feu, tombe le jour,
L’Ange, mes sœurs, frappe à la porte.
Œuvres :
- La Forêt Bleue (1883) ;
- Modernités (1885) ;
- Les Griseries (1887) ;
- Les Gammes (1887) ;
- Pastels en Prose (1890) ;
- Les Fastes, thyrses, sceptres, torches (1891) ;
- Petits Poèmes d’automne (1895) ;
- Poèmes, 1887-1897 (1897) ;
- Les Quatre Saisons (1900) ;
- Une voix dans la foule, poèmes (1909) ;
- Walt Whitman (1922) ;
- Prose et vers. Œuvres posthumes, préface d’André Fontainas (1925).
Hommage : Une place porte son nom à Paris (17ème).
Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-01-08.