Etienne (Nicolas) Méhul voit le jour le 22 juin 1763, à Givet, non loin de Charleville-Mézières (Ardennes). Musicien très précoce, c’est à dix ans qu’il occupe le poste d’organiste suppléant. Gluck le remarque à Paris et l’encourage à composer des opéras. «Euphrosine et Corradin» et «Alonzo et Cora» sont deux œuvres de jeunesse (il n’a pas trente ans) qui deviennent très populaires au point d’en faire l’égal de François Gossec.

Nommé inspecteur de la musique au Conservatoire, il est le premier musicien à accéder à l’Académie des Beaux-Arts en 1795. On connaît de lui le fameux «Chant du départ» et nombre d’autres chants et hymnes. Il compose à la gloire de l’Empire et de son souverain.

Etienne Méhul écrit plus de trente opéras dont «Le jeune Henri» (1797) et «Ariodant, Adrien» (1799). Il reçoit pour «Joseph» le prix du meilleur ouvrage lyrique en 1807. On lui doit aussi des œuvres de musique de chambre, des cantates, des ballets et des concerts de pianos.

Il compose aussi quatre symphonies influencées par Mozart et Beethoven. Le 10 octobre 1817, âgé de 54 ans, il meurt de la tuberculose à son domicile situé rue de Montholon au n°28 (Paris, 9^ème).

Histoire du cimetière : Le chemin qui borde le monument a pris son nom.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2005-08-07.

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La concession à perpétuité est entretenue gratuitement par la ville de Paris. Le haut de la colonne est gravé d’une lyre, de facture inconnue.

Inscriptions :

Etienne MEHUL, 1763-1817, membre de l’institut, […] d’honneur, né le 22 juin 1763, mort à Paris, le 10 octobre 1817.

(au sein d’une couronne de laurier) Ses élèves, le 29 novembre 1832, lendemain, de la 1ere représentation, de Valentine de Milan

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