Marie (Antoinette Ernestine) Marimon voit le jour à Paris, le 19 décembre 1839. Marie Marimon ne fréquente pas le Conservatoire. À quatorze ans, elle est élève de Laure Cinti-Damoreau (Mme Wekerlin). Elle étudie avec Gilbert Duprez à Paris et fait ses débuts, en 1857, au Théâtre-Lyrique, dirigé par Léon Carvalho, dans le rôle d’Hélène, dans une production de Théodore Semet, La Demoiselle d’Honneur.
Sa création, d’Une folie à Rome de Federico Ricci, 30 janvier 1869, la fait sortir du rang. Elle y trouve le rôle brillant, tout de bravoure spirituelle qui convient à sa voix extraordinairement étendue et dont la souplesse se joue au milieu de toutes les difficultés.
À la suite de ce succès, les engagements lui viennent en foule de l’étranger ; elle chante au théâtre et aux concerts classiques aux États-Unis, en Belgique, en Hollande, mais surtout en Angleterre, où elle est adorée des dilettantes du Théâtre de Covent Garden. Elle fait ses débuts à Covent Garden, le 4 mai 1871. Elle chante en italien, notamment La Fille du régiment, de Gaetano Dnizetti, à Drury Lane dirigé par James Henry Mapleson en 1871-72.
A Paris, elle reparait au Théâtre Lyrique de la Gaîté, en 1876, puis se retire de la scène, en 1884. Alboni lui avait légué un piano ; elle en a fait don à l’Académie nationale de Musique. Marie Marimon décède à Paris le 29 juillet 1923.
Opéras :
- La perle du Brésil de Félicien David ;
- La Fanchonnette de Louis Clapisson, Broskowano ;
- Abu Hassan de Weber.
Opéras Comiques :
- Barkouf de Jacques Offenbach, 1860 – rôle de Maïma ;
- Les diamants de la Couronne de Daniel François Esprit Auber ;
- Le Pré aux Clercs de Louis Joseph Ferdinand Hérold ;
- Le Songe d’une nuit d’été d’Ambroise Thomas ;
- Les Noces de Jeannette de Victor Massé ;
- Le Toréador d’Adolphe Adam.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2019-12-19.