MANIGLIER Henri Charles (1826 1901)

daguerréotype anonyme - Metropolitan Museum of Art New-York (Etats-Unis)

Henri Charles Maniglier voit le jour à Paris, le 11 octobre 1826. C’est le fils du sculpteur Jean-François Maniglier. Il entre à l’Ecole des Beaux-arts en 1843. Il suit l’enseignement de Jules Ramey et d’Augustin Dumont et remporte le Prix de Rome en 1856 (avec Romulus vainqueur d’Acron porte les premières dépouilles opimes au temple de Jupiter), après avoir obtenu le deuxième prix en 1851 (avec Les Grecs et les Troyens se disputent le corps de Patrocle).

Henri Charles Maniglier débute au Salon de 1850 (Vélasquez). Pour le Louvre, il est sollicité pour la réalisation de génies (Marine pour le pavillon des Etats ; Beaux-arts pour l’aile Mollien, Gloire pour l’aile Henri II) et un grand fronton pour l’aile de Marsan. Pour l’Opéra de Paris, il réalise un fronton (La Science et l’Art) et pour l’Hôtel de Ville de Paris, l’Architecture.

Il travaille pour les églises de la Trinité (Saint Félix de Valois, Saint Jean de Matha), de Saint Pierre de Montrouge (La Cène, Anges ailés), de Notre Dame d’Auteuil (Vierge). Il est professeur à l’École des Beaux-arts de 1883 à sa mort. Henri Charles Maniglier s’éteint le 17 mars 1901, à Paris (14^ème).

Œuvres :

Romulus vainqueur d’Acron porte les premières dépouilles opimes au temple de Jupiter (1856, prix de Rome de sculpture), École nationale supérieure des beaux-arts ;
Les Gloires de la France (1857), aile Henri II du Louvre; Les Beaux-arts (1857), aile Mollien du Louvre;
Un berger jouant de la flûte (1862), statue en marbre, musée des Beaux-Arts de Bordeaux (Gironde) ;
La Marine (1868), esquisse pour le pavillon des Sessions, musée du Louvre ;
La Marine (1868), aile du Pavillon des États du Louvre ;
Saint-Pierre (1869), statue en bronze, église Saint-Pierre de Montrouge (Hauts-de-Seine) ;
Pénélope portant aux prétendants l’arc d’Ulysse (1870), musée d’Art et d’Histoire de Cholet (Maine-et-Loire) ;
Vase de la Vendange, orné d’un portrait en médaillon d’Adolphe Thiers (1873-1874), porcelaine de la Manufacture royale de Sèvres et bronze doré, musée du Louvre ;
Bas-reliefs (1877-1884) église Notre-Dame-d’Auteuil (Paris) ;
Fronton et bas-reliefs (1878), aile de Marsan du Louvre ;
Esclave (1879-1881), d’après Michel-Ange musée Condé, Chantilly (Oise) ;
Hercule Farnèse (avant 1881), marbre d’après l’antique, ancienne collection d’Adolphe Thiers, musée du Louvre ;
Bas-relief (1889) de la cheminée de la salle des Actes du lycée Molière (Paris) ;
Un renne défendant ses petits (1896), bas-relief en pierre, façade de la galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée du Jardin des plantes (Paris) ;
La Vierge remettant le rosaire à Saint Dominique, Basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes (Hautes-Pyrénées) ;
La Justice, Le Mariage et L’Étude, sculptures ornant la façade de la mairie du 11^ème arrondissement (Paris).

Distinctions : chevalier de la Légion d’honneur (20 octobre 1878). Prix : médaille de deuxième classe (1863), médaille (1868), médaille de bronze aux Expositions Universelles de 1889 et de 1900.

Sources : Base Léonore (Légion d’honneur). Date de création : 2007-12-08.