LOZERAY Henri (1898-1952)
France

Député communiste de la Seine de 136 à 1940 puis du Cher de 1945 à 1950.

Henri Lozeray voit le jour le 17 mai 1898, à Dreux (Eure-et-Loir), dans une famille ouvrière. Il devient typographe.

Il adhère à 16 ans au syndicat du livre et aux Jeunesses socialistes. De plus, il milite en faveur de l’adhésion à la IIIe Internationale et, en 1921, il devient dirigeant des Jeunesses Communistes.

En mai 1936, il se fait élire député du Parti Communiste Français (PCF) dans le 11ème arrondissement de Paris. Il est membre de la commission de l’Algérie et des colonies.

Accusé d’être membre du groupe ouvrier et paysan français, créé légalement en remplacement du groupe parlementaire communiste dissous, il est arrêté le 8 octobre 1939. Il est alors déchu de son mandat de député, le 21 janvier 1940. Puis, le 3e tribunal militaire de Paris le condamne, le 3 avril 1940, à cinq ans de prison, 4000 francs d’amende et cinq ans de privation de ses droits civiques et politiques. On l’emprisonné à Poitiers (Vienne) puis on le déporte en Algérie.

De 1945 à 1950, il se fait élire député du Cher. Il est alors membre de la commission des territoires d’outre-mer des deux Constituantes. Le 20 mars 1946, il prononce un discours à l’Assemblée constituante intitulé : « Pour une union française fraternelle et démocratique ». Le PCF publie le texte sous forme de brochure  en 1946.

Il démissionne de son mandat de député en mars 1950 pour raisons de santé. On le désigne ensuite pour siéger à l’Assemblée de l’Union française.

Il meurt le 13 juillet 1952, à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. Il repose avec Georges Politzer (1903-1942), professeur de philosophie, et Jacques Salomon (1908-1942), physicien et théoricien politique.

Sources : Wikipedia. Date de création : 2024-06-17.

Monument

Inscriptions :

Ici reposent
Arthur DALIDET, métallurgiste, 1907-1942.
Jacques SALOMON, professeur au Collège de France, maitre de recherches, 1908-1942.
Félix CADRAS, dessinateur, 1906-1942.
Georges POLITZER, agrégé de philosophie, 1903-1942, patriotes fusillés par les nazis au Mont Valérien, les 25 et 30 mai 1942.
Henri LOZERAY, typographe, 1898-1952, ancien député de Paris, conseiller de l’Union Française, l’un du chemin de l’honneur.
Maurice LUROT, ouvrier métallurgiste, né le 28 décembre 1912 mort en 1953, lors de la manifestation commémorative du 14 juillet.
Georges DUDACH, journaliste, 1914-1942, fusillé par les nazis au Mont Valérien, le 23 mai 1942.
A la mémoire de Maï LAGARDE, 1906-1943, épouse de G. POLITZER, décédée au camp de la mort d’Auschwitz.

(Plaque) A, mon mari, Henri, LOZERAY, 1898-1952.
(Plaque) Jacques SALOMON, physicien, résistant, militant du PCF, mort pour la France, le 23 mai 1942. Le 23 mai 2022, sa famille reconnaissante.
(Plaque) A, mon mari, à, notre papa, regretté, assassiné le 14 juillet 1953.
(Plaque) De toutes les semences, confiées à la terre, c’est le sang des martyrs, qui fait lever, la plus riche moisson. Balzac.
(Sur la jardinière) Résurrection, la rose de Ravensbruck, à mon frère Georges DUDACH, et à ses camarades.

Photos


Date de la dernière mise à jour : 23 août 2024