Henri (Albert) Lorry voit le jour le 29 novembre 1863, à Paris (11ème). C’est le fils d’un couple de concierges, Marie Catherine Galloy (ou Gallois) et son époux, Pierre Lorry.
Il épouse, en mai 1890, à Paris (4ème) Marie Alexandrine Cretté, couturière, fille d’une domestique et d’un serrurier. Ils auront trois enfants, Pierre Anselme (1891-1960) et Georges (1897-1943), tous deux industriels et Madeleine (1802-1972).
D’abord employé de commerce, Lorry devient ensuite ingénieur et fabricant d’appareils électriques. Il dépose des brevets, par exemple en novembre 1921 pour des relais à signal lumineux. Sa manufacture, située 171, rue du Faubourg-Saint-Antoine à Paris (11ème), emploie une vingtaine d’employés. Elle est victime d’un incendie en novembre 1922. Elle se spécialise dans la téléphonie privée et les réseaux puis produit également des accessoires pour la TSF.
Parallèlement à sa carrière professionnelle, Henri Lorry conduit une activité artistique. C’est d’abord un chansonnier et parolier, comme « Dans ma Gondole ! », une barcarolle napolitaine sur une musique de Camille Robert.
Henri Lorry est l’auteur de pièces de théâtre en un acte, en vers ou en prose, en particulier une comédie bouffe, Le Jeu de l’auto, représentée en 1912 à l’Éden-Concert à Paris. Cinq de ses textes sont repris en 1929 dans un volume, dont la couverture et un ex-libris sont réalisés par sa belle-fille, Renée Lorry-Wahl (L’Art et l’argent, Faisons des économies, Les Baliveau attendent leur filleul, Le Puits aux Boches, Paulot dit la Teigne).
Son œuvre principale est un recueil de poésie, À temps perdu, publié chez Joseph Victorion en 1920 et préfacé par Aristide Bruant. Il est réédité en 1930 avec une couverture de Renée Lorry-Wahl.
Henri Lorry meurt le 3 août 1938 à Paris (3ème).
Œuvres :
- Dans ma Gondole ! G. Ondet, chanson avec Camille Robert (musique) Paris (1908) ;
- Le jeu de l’amour, avec Lucien Rivaux (1912) ;
- Paulot dit la Teigne, pièce en un acte, avec Lucien Rivaux (1914) ;
- À temps perdu (préface d’Aristide Bruant), J. Victorion, Paris (1920, rééd. 1930, impr. Lebois frères, Bar-sur-Aube) ;
- L’Art et l’Argent, pièce en un acte (1929) ;
- Faisons des économies, sketch en un acte (1929) ;
- Les Baliveau attendent leur filleul, comédie en un acte (1929) ;
- Le Puits aux Boches, comédie en un acte (1929) ;
- Le Jeu de l’auto, comédie bouffe en un acte (1929).
Distinctions : chevalier du mérite agricole ; titulaire des Palmes académiques (officier de l’instruction publique) ; croix de guerre.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2022-12-15.