LESGUILLON Jean-Pierre François (1799-1873)

Jean-Pierre François Lesguillon voit le jour à Orléans (Loiret), en 1800. Il écrit des vaudevilles, des comédies et drames, en prose et en vers, des romans, et un grand nombre de pièces de vers couronnées aux Jeux floraux et dans les concours de toutes les académies départementales.

Il succède en 1830 à Justin Gensoul à la tête de l’ «Almanach des Muses» qu’il dirige jusqu’en 1833, année à partir de laquelle il publie le périodique «la Lanterne magique», 1836. Son Épître à M. N.-L. Lemercier lui vaut trois mois d’emprisonnement et 300 francs d’amende en 1826 pour « avoir outragé et tourné en dérision la religion de l’état » et « dirigé des attaques contre la dignité royale ». Les œuvres de Jean Pierre François Lesguillon sont bien oubliées de nos jours, pourtant, c’est un auteur fécond.

Jean Pierre Lesguillon s’éteint à Paris, en janvier 1873. Il repose avec son épouse, la femme de lettres Hermance, née Sandrin (1812-1882).

Œuvres :

Le Cachemire, comédie en 1 acte et en vers, avec Édouard J. Ader, Paris, Odéon (16 décembre 1826) ;
Tancrède, opéra en 3 actes, paroles avec Édouard d’Anglemont, musique par Gioacchino Rossini, arrangée par M. Lemière de Corvey, Paris, Odéon (7 septembre 1827) ;
1572, ou Charles IX à Orléans, drame historique en 4 actes, en vers (1832) ;
Méphistophélès, drame en 3 actes et en vers, répété au Second-Théâtre français en 1829, arrêté par la censure la veille de la représentation et représenté le 7 avril 1832 ;
Méphistophélès, ou le Diable et la jeune fille, drame en 3 actes et en vers, Paris, Panthéon (7 avril 1832) ;
Aoust 1572 ou Charles IX à Orléans, drame historique en quatre actes (1833) ;
Marie Touchet, chronique orléanaise (1833) ;
Le Fils naturel, ou l’Insulte, drame en 3 actes, avec Leroi, Paris, Gaieté (11 août 1833) ;
Un caprice de femme, opéra-comique en 1 acte, musique par Ferdinand Paër, Paris, Opéra-comique (23 juillet 1834) ;
La Cour des miracles, chronique de 1450, vaudeville en 2 actes, tiré de Notre-Dame de Paris, avec Théaulon et Chazet, Paris, Porte Saint-Antoine (31 décembre 1836) ;
Le Jeton de Frascati, drame en 3 actes, Paris, Panthéon (26 novembre 1836) ;
Hommage funèbre à Casimir Delavigne, discours en vers prononcé par M. Godat sur le second Théâtre français (20 décembre 1843) ;
Tout pour de l’or, drame en 5 actes, dont 1 prologue, avec Dinaux, Paris, Gaieté (17 juin 1844) ;
Hommage à Marceau, prononcé sur le théâtre de Chartres (27 avril 1845) ;
Six Heures de février, cantate chantée (29 février 1848) ;
Le Dernier Figaro, ou Cinq journées d’un siècle, comédie en prose et en 5 époques, Paris, Odéon (8 février 1848) ;
Figaro en prison, comédie en 1 acte, en vers avec L. Monrose (1850) ;
Le Maestro, ou la Renommée, opéra-comique en 2 actes, paroles de Lesguillon, Versailles, Théâtre (19 novembre 1850) ;
Le Télescope, poème couronné par l’Académie des Jeux floraux de Toulouse (3 mai 1852) ;
Jacque et Jean, souvenir de Crimée, poème couronné par l’Académie impériale de Metz dans sa séance solennelle (10 mai 1857) ;
Le Colon de Mettray, poème mentionné à l’Académie Française, précédé d’un bouquet à Chloris (1859) ;
Les Deux Lièvres, comédie en 1 acte, en vers, Paris, Odéon (21 février 1862) ;
Les Devoirs de l’homme de lettres au XIXe siècle, poème ;
Le Général Marceau, drame historique en 3 actes, mêlé de chants, avec F. Labrousse, Paris, Porte Saint-Antoine ;
À M. Henri de Longuève, conseiller d’État, député du Loiret ;
À nos amis Achille et Aglaé Comte ;
Biographie du citoyen Garnier-Pagès, par E. M. ;
Charles de Rivière, ode historique ;
Épître à M. N.-L. Lemercier ;
La Cachette, trilogie, avec prologue et épilogue ;
La Camaraderie dans les lettres et les arts, Mémoire couronné par l’Académie des Sciences, belles-lettres et arts de Rouen, dans sa séance annuelle ;
La Colonne et le monument, ode historique lue à la Société des bonnes-lettres pour l’anniversaire du 21 janvier ;
Les Amis de César, comédie romaine ;
Nanon, Ninon et Maintenon ou Les trois boudoirs, comédie-vaudeville en 3 actes ;
Épître à M. le lieutenant-colonel Staaf sur la poésie française contemporaine ;
Rustaut à Paris, ou le Voyage politique ;
Un songe dans l’Attique, poème couronné par l’Académie des Sciences, Belles-lettres et Arts de Bordeaux ;
Washington, drame historique…