(Jeanne Michèle) Hermance Sandrin voit le jour en 1812 à Paris. Comme son mari, elle produit des vers et de nombreux romans. Comme son mari, elle nous laisse une œuvre féconde. Jeanne Lesguillon s’éteint à Paris, le 29 septembre 1882. Elle lègue, en mourant, la quasi-totalité de sa fortune à la Société des gens de lettres.
Elle repose avec son mari, l’homme de lettres Jean-Pierre Lesguillon (1799-1873).
Œuvres :
- Rêveuse (1833) ;
- Rosées (1836) ;
- Théâtre moral à l’usage des jeunes personnes (1836) ;
- Rayons d’amour (1840) ;
- Le Midi de l’âme (1842) ;
- Rosane (1843) ;
- Le Prêtre au XIXe siècle (1845) ;
- Les Deux Maintenon (1846) ;
- Les Mauvais jours (1846) ;
- La France à Lamartine (1848) ;
- Les Deux Napoléon (1849) ;
- Les Anges de Noël (1851) ;
- Le Neveu de l’abbé de Saint-Pierre (1851) ;
- Contes du cœur (1855) ;
- Les Femmes dans cent ans (1859) ;
- La Tirelire de l’écolier (1861) ;
- Aux Grecs d’aujourd’hui (1863) ;
- Les Deux Destinées (1863) ;
- Le Ballon géant, couronné par l’Académie de Dunkerque (1865) ;
- L’Esprit qui cherche un corps (1866) ;
- Les Sept vertus, ou Science du bonheur, Un tableau du martyre de saint Laurent, par Théaulon, l’auteur dramatique (1867) ;
- L’Homme, réponse à M. Alexandre Dumas fils (1872) ;
- Le Prisonnier d’Allemagne, scène à trois personnages (1871) ;
- Les Adieux (1875) ;
- Les Vraies perles (1875) ;
- Les Crèches des petits enfants (1877) ;
- La Femme d’aujourd’hui, poésies, saynètes en vers et en prose, théâtre (1880).
Sources : Vapereau (Gustave) Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1860, p.1238 ; Moiroux (Jules) Guide illustré du cimetière du Père Lachaise, Paris, 1922. Date de création : 2008-10-31.