LEROY Jules Félix (1833-1871)
France

photographie anonyme en vitrail dans la chapelle - photo Coyau

Jules Félix Leroy est le fils de Jean Daniel Leroy et de sa femme Cécile, née Lefranc. Il a un frère de deux ans plus jeune que lui, Charles Denis Leroy, qui sera témoin à l’enregistrement de son décès.

Jules Félix devient avoué. Il meurt le 8 août 1871, à 38 ans, à Paris (2ème). Il est inhumé, de façon provisoire, le 9 août 1871 puis réinhumé le 11 octobre 1871, dans cette chapelle. Sa mère se remarie après le décès de son père et devient Mme Fouret. Elle rejoint son fils dans la chapelle, le 15 janvier 1895.

Charles Denis Leroy devient employé puis banquier. C’est l’époux de Louise Marie Joséphine Philippine Françoise Dubois de Niermont, peintre sur porcelaine. Il habite, à sa mort, le 14 octobre 1902, à Paris, rue de Bellechasse (7ème) et rejoint la chapelle le 17 octobre 1902.

Merci à Manuel pour son aide dans la rédaction de cette notice.

Sources : Moiroux (Jules) Guide illustré du cimetière du Père Lachaise, Paris, 1922, p. 162 ; Archives départementales de Paris (Actes de décès, Registre des entrées du cimetière). Date de création : 2017-08-11.

Monument

Le fronton de la chapelle est orné d’un bas-relief en pierre, de facture inconnue, représentant une femme voilée, assise et tenant une couronne mortuaire, plongée dans la douleur. Les vitraux sont remplacés par trois plaques photographiques positives, exemple unique dans le cimetière, l’un étant un portrait d’homme, probablement Jules Félix, l’autre un portrait de femme avec son chien, probablement sa mère, Cécile Lefranc, et le troisième un couple, probablement son frère, Charles Denis et sa femme. Ces plaques s’abiment et vont probablement finir par être illisibles.

Sur l’autel se trouve une quatrième photo de toute la famille et un émail avec un bouquet de violettes et l’inscription « Laure », de facture inconnue.

L’inscription concernant la femme de Charles Denis est incomplète car elle n’a probablement pas été enterrée ici.

Inscriptions : Famille FOURET-LEROY

(A l’extérieur)
Pleurez, le Ciel vous voit chers enfants adorés,
Laissez la douce larme, au bord de nos yeux bleus
Briller en s’écoulant comme une étoile aux cieux !
Là, deux infortunés dont la cendre est pleurée.
Ne demandaient pour vivre et pour bénir leurs maux !
Qu’une larme ! Qu’une seule !!! De vos chers yeux si beaux.
A(lfred) de M(usset).

(A l’intérieur)
A mon bien aimé mari, décédé le 14 8bre 1902.
Sa veuve inconsolable, Laure Henri Leroy, venue le retrouver le
Souvenirs des heureux jour disparus.

[…] LEROY, […] le 8 aout 1871. Priez pour lui.
[…], née Cécile LEFRANC, […] 1812 – 12 janvier 1893. Priez pour elle.
Henri LEROY, né le 18 février 1833, décédé le 14 octobre 1892. Regrets éternels.

Lampes bleues qui longtemps, éclairaient,
Eteintes comme nous, gardez notre tombe,
Votre flamme brillante au temps de […],
N’a plus rien aujourd’hui de ce qui […].

Qu’on apporte la lampe disait le bien[…],
Revenant du travail à la tombée du […],
Ah! Lorsqu’elle arrivait, ses yeux […],
Mais en ces temps heureux, ce n’était […].
Il s’endormait là, près de moi croyant […],
Mais le livre bientôt s’échappait d[…],
Car le cher adoré n’a jamais voulu […],
Quelles peines il se donnait pour […].
Laure […]

Photos


Date de la dernière mise à jour : 1 août 2024