LEDRAPPIER Albert (1885-1966)
France

Albert Ledrappier voit le jour le 6 mars 1885 à Paris (14ème), dans une famille de dix enfants dont le père, Léon, est mécanicien aux chemins de fer, et la mère, Marie Géronima Adam, sans profession.

Il devient ouvrier typographe et militant syndicaliste libertaire. Au printemps 1914, on l’appelle à une période d’instruction militaire mais il devient insoumis. Il gagne la Suisse où il va s’installer avec sa compagne Madeleine Delacroix qu’il épouse à Bex (Suisse), le 10 décembre 1919.

Quelques mois plus tard, la guerre éclate et il publie la revue pacifiste L’Aube. Il doit, après des poursuites, se réfugier en Italie. Quand ce pays entre à son tour en guerre, il retourne en Suisse où il travaille comme typographe à Genève. Il est alors l’administrateur de la revue pacifiste Les tablettes (Genève, 27 numéros d’octobre 1916 à janvier 1919) éditée par Claude Le Maguet et illustrée par Franz Masereel, dont la gérante est Cécile Noverraz.

Son activité le fait arrêter en 1919 pour « troubles à la paix publique » et on l’expulse en Allemagne. Il revient ensuite en France muni des papiers du compagnon Vuacheux, sous l’identité duquel il va vivre jusqu’à la prescription de son insoumission. Il travaille à la Cootypographie de Courbevoie. Le 1er septembre 1935, il rejoint le syndicat CGT des correcteurs dont il devient membre du comité syndical en 1941.

Par ailleurs, il traduit de l’italien La société sans état de Giovanna Berneri, publié en 1947.

Albert Ledrappier meurt le 26 octobre 1966 à Cachan (Val-de-Marne).

Sources : Le Maitron, dictionnaire biographique mouvement social miuvement ouvrier (maitron.fr). Date de création : 2021-10-23.

Monument

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Date de la dernière mise à jour : 24 octobre 2021