Jean Louis Henry Le Secq Destournelles voit le jour le 18 aout 1818, à Paris. Il appartient à une illustre famille de la noblesse normande. C’est le fils du polytechnicien Auguste Jean Le Secq Destournelles. Entre 1835 et 1840, il étudie la sculpture dans l’atelier de James Pradier, et la peinture auprès de Paul Delaroche, en compagnie de Gustave Le Gray, Charles Nègre et Roger Fenton. À partir de 1848, il commence une activité de photographe.
En 1850, ses vues de la cathédrale d’Amiens, préparatoires à la restauration menée par l’architecte Viollet-le-Duc, sont remarquées. En 1851, membre de la Société Héliographique, il est retenu par la Commission des monuments historiques pour participer à la Mission Héliographique.
Œuvrant sur les édifices religieux en Champagne, en Alsace et en Lorraine, Henry Le Secq utilise à la prise de vue le procédé du calotype, qu’il traduit en épreuves sur papier salé. Henry Le Secq fait partie des photographes mandatés par l’État pour la Mission héliographique, commande photographique passée en 1851 à cinq photographes avec Gustave Le Gray, Hippolyte Bayard, Édouard Baldus et Mestral.
Cette commande a pour but de faire un état des lieux du patrimoine architectural de la France. À partir de 1852, il photographie le vieux Paris promis à la démolition ainsi que la forêt de Montmirail. Il présente des photos à l’exposition universelle de 1855.
On le reconnait comme un spécialiste de la photographie d’architecture. Mais il s’en détourne peu à peu au profit de natures mortes et d’images plus symbolistes. Avec ses quatre compagnons de la Mission héliographique, il reste un « primitif » essentiel de l’histoire de la photographie. Il décède le 24 décembre 1882, à Paris. Il repose avec son père, Auguste Jean Le Secq Destournelles (1791-1861), maire du 9ème à Paris.
Publications :
- 1863, Les artistes, les expositions, le jury, 1863 ;
- Aux artistes et aux amateurs des beaux-arts, 1864.
Postérité : Son fils, Jean-Marie-Gustave, a donné le fond d’atelier à la Bibliothèque des Arts décoratifs à Paris en 1905. Sa collection de ferronnerie commencée en 1862 et poursuivie par son fils Henri se trouve au musée Le Secq des Tournelles à Rouen.
Sources : Wikipedia. Date de création : 2017-08-17.
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