Les vitraux : le Christ
Jésus est le fils de Marie et de Joseph, juifs. Mais Marie a été conçue miraculeusement, c’est pourquoi on l’appelle la Vierge. Jésus, dit le Christ, est donc le fils de Dieu qu’il représente sur terre, pour porter sa parole. Jeune, il est déjà au niveau des docteurs de la loi juive et il chasse les marchands du temple juif. Ensuite, il accomplit des miracles : redonne la vue à un aveugle, la vie à un mort, calme une tempête sur le lac de Tibériade …
Il multiplie aussi les pains lors d’une famine, change l’eau en vin au cours d’une noce, etc. Sa renommée et le nombre de ses adeptes croissent. Il inquiète donc les autorités juives qui le font arrêter puis le condamnent à mourir en croix, à 33 ans, comme faux prophète. Les autorités romaines laissent faire : un trublion de moins, dans une époque qui n’en manque pas.
On représente le Christ :
- sur une barque, sur le lac de Tibériade sur lequel se lève la tempête, le Christ lève le bras et la tempête se calme (un de ses miracles) : Schuster (avec la phrase Seigneur sauvez nous nous périssons) ;
- bénissant la main droite levée et la main gauche tenant les évangiles ou la croix, plus rarement un globe : Choudens, Dehaussy, Demonjay, Dumouchel, Forgeot, Gallet, Guye, Hollier, Martin, Micipsa, Mottet, Panhard, Pierret, Ravel, Remion (de style gothique), Rey, Vidalenc-Tristan ;
- une variante est le Christ bénissant, assis entre deux anges dont l’un tient la croix et l’autre l’éponge de vinaigre qu’on lui a tendu sur la croix pour se désaltérer : Dubosc Rieux ;
- accueillant, les bras grand ouverts : Arnaud-Jeanty, Graf, Levavasseur, Mouchot, Rolland ;
- portant sa croix : Appel, Bainbridge, Berthier, Bourdon, Challe, Delsal, Dugué de Livaudais, Hamel, Kratz, Ligier, de Porciuncula, Prieur. Le Christ portant sa croix est un symbole de l’homme à qui tous les malheurs du monde arrive. Si lui y arrive, alors nous aussi !
- tenant la croix de la main gauche et montrant la voie de la main droite : Archdeacon ;
- avec un ciboire (symbole de l’eucharistie) et un pécheur : Damy, Weber ;
- avec la Vierge : Aucher ;
- avec la tête seule, avec la couronne d’épines ou devant la croix : Colozier, Darnis, Holker, Lecuyer, Savalle.
Quand il montre son cœur, on parle de Sacré Cœur : Bain, Barreda y Osma, Demonjay, Ehrensperger, Geay, Gogois, Grégoire, Hantower, Job, Kraemer, Le Pargneux, Marret, Monteiro, Morla, Pissis, Rouy, Seminario, Seyahi, Tétard, Trujillo Molina, Vizet et Zoubaloff.
Certains vitraux sont signés par :
- Lucien Collinet : Le Christ portant sa croix (Bourdon, Kratz, Ligier, Porciuncula, Prieur), Le Christ accueillant (Graf), Sacré Cœur (Monteiro, Pissis, Zoubaloff) ;
- G.L. et Albert Gsell : Le Christ entre deux anges – vitrail en demi-cercle (Dubosc Rieux) ;
- Henri Mathieu : Le Christ bénissant (Dumouchel, Pierret, 1887 Demonjay – vitrail en demi cercle, 1892 Micipsa, 1893 Rey), Le Christ portant sa croix (Delsal), Sacré Cœur ( 1872 Barreda y Osma, Gogois, 1895 Hantower, 1897 Le Pargneux) ;
- Carl Mauméjean : Tête du Christ (Colozier) ;
- J.A. Poussin : Tête du Christ (Holker) ;
- J. Rouvière (45 rue Sainte Eugénie, 15ème, Paris) : Le Christ avec un ciboire et un pécheur (Damy, Weber) ;
- Joseph Vantillard (4 rue Daubigny, 17ème, Paris) : Le Christ montrant la voie (Archdeacon).
La tête du Christ avec la couronne d’épines de la chapelle Darnis, non signée, est probablement de Louis Jacques Galland.
Sources : D. Muller. Date de création : 2024-03-01.