Les vitraux : la Vierge à l’enfant
On représente la Vierge Marie debout, parfois couronnée, avec son fils, Jésus, enfant qui s’accroche à elle : Azevedo, Badonville, Blanchet, Courlet, Courties, Dugé de Livaudais, Ebrard, Gauthier, Genty, Lafon, Loridan, Masse, Mattos Vieira, Motte et Tabourier (vitrail abimé). Dans un vitrail, Jésus tient une petite croix : Garo.
Jésus peut aussi ouvrir les bras pour accueillir ceux qui viennent vers lui : Aumont, Beglet, Boulanger, Chandelier, Charuel, Halais, Lecrinier (en grisaille), Lemaire, Maure, Thiercel (vitrail abimé) et van der Zee. Un des vitraux y ajoute le Sacré-Cœur de Jésus : Duchêne. Dans la chapelle Liénard, la Vierge qui a les pieds posés sur un globe bleu étoilé. Dans la chapelle Fourcade, la Vierge flotte au milieu des anges avec Jésus dans ses bras.
Marie est aussi une reine couronnée, portant son fils qui tient le globe terrestre d’une main et bénit le monde l’autre : Belvoix, Daudin, Delcassan, Demonchy, Donon, Faure, Gallo, Poey, Seminario, Vast, et Vinkler.
Quand la Vierge est debout, piétinant un serpent qui représente le mal (Satan), on parle de l’Immaculée Conception : Giroud de Gand, Offroy, et Feugas (avec le Sacré-Cœur de Jésus pour les deux derniers).
Quand la Vierge est debout, couronnée et avec Jésus sur un globe terrestre, c’est Notre Dame des Victoires. Cette représentation s’inspire de la statue en plâtre, probablement d’un sculpteur italien. Celle ci a été installée en 1809 dans l’église Notre-Dame des Victoires (Paris, 2ème). On la trouve dans les chapelles : Caffin (inversée), Chauvet, Crochepeyre (inversée), Deherpe, Favard du Bourg de Bozas, Franchi-Alfaro, Gasne, Hardy, Herfort, Houdin, de Lunel, Machado, Musurus, Rivière, Rivière et Zech (inversée).
Quand la Vierge est assise sur un trône, et la plupart du temps couronnée, on parle de Vierge en majesté : Bierry, Carie, Leroux, Lethimonnier, Levasseur, Mignot et Robert-Duret. Le style de représentation peut être gothique : Gaudichier, Ronneaux. On trouve aussi une Vierge avec une âme (une femme), à ses pieds en prière (Pierson), une Vierge assise dans un paysage (Leblond) ou sur un fond neutre (Noiré) et une Vierge devant un rideau vert, avec Jésus les bras écartés, dont nous n’avons pas trouvé le tableau source : Mugel, Nagaut, Terray et Valroger. Dans un vitrail, on reconnait bien le style gothique : Decour.
Par ailleurs, l’icône réputée miraculeuse de la basilique Saint-Jean-du-Latran (Rome, Italie) représentant Notre Dame du Perpétuel Secours a servi de base un beau vitrail : de Suin.
De plus, il existe une Vierge à l’enfant de style Art Nouveau (Ziegler), une Vierge à l’enfant qui tète (dite Notre Dame de Ré) (Mellerio) et un vitrail avec un berger embrassant Jésus, tenu par sa mère, à côté d’un feu sur une pierre (Patissier).
Enfin, deux vitraux sont trop abimés pour reconnaitre la scène complète : Argudin et Montalant.
Des verriers ont signés un certain nombre de ces vitraux :
- Charles Champigneulle : Vierge de la délivrance (Devin, d’après Hébert), Vierge à l’enfant avec des anges (Fourcade) ;
- Lucien Collinet : Vierge à l’enfant (Gauthier), Immaculée Conception à l’enfant (Giroud de Gand) ou avec le Sacré-Cœur du Christ (Feugas), Vierge à l’enfant couronnée et assise (Leblond), Vierge de la délivrance (Bourrillot, d’après Hébert et montée à l’envers !), Vierge assise (Nagaut, Valroger), Vierge en majesté avec Saint Jean (Poulin, d’après Bouguereau), Notre Dame des Victoires (Rivière) ;
- Joseph Guyonnet : Vierge à l’enfant (1900 Mattos Vieira), Notre Dame des Victoires (1901 Gasne) ;
- François Haussaire et Léon Payan : Berger, la Vierge et Jésus (1903 Patissier) ;
- Houzé et Reigneron : Immaculée Conception avec le Sacré-Cœur du Christ (Offroy) ;
- Y. Lelay : Vierge à l’enfant (Boulanger) ;
- Henri Mathieu : Notre Dame des Victoires (Caffin, 1892 Herfort, 1892 Houdin, 1897 de Lunel), Vierge à l’enfant (1899 Genty), Notre Dame des Victoires (1900 Rivière) ;
- C. Ménès : Notre Dame de Ré, Vierge à l’enfant qui tète (1990 Mellerio) ;
- Auguste Proye : Notre Dame des Victoires (Chauvet, Hardy) ;
- Joseph Vantillard : Vierge à l’enfant avec Jésus les bras ouverts (Maure).
Un autre, représentant Notre Dame des Victoires (Franchi-Alfaro) est probablement de Joseph Vantillard, mais non signé.
De plus, le tableau La Vierge à l’enfant en majesté avec Saint Jean par William Bouguereau, de 1875, dans une collection privée, est la source de deux vitraux : Poulin et Guiblin, ce dernier avec une copie de bien piètre qualité.
Quand à celui de la Vierge de la Délivrance, par Ernest Hébert, en 1872, dans l’église Saint Ferjus de La Tronche (Isère), il a donné naissance à de nombreuses déclinaisons, de qualité variable : Alisié, Aron de Faucompré, Bourrillot, Decloux, Devin, Hiekel, et Prud’homme.
Sources : Wikipedia ; D. Muller. Date de création : 2024-03-01.