La chapelle (1823)
Brongniart avait prévu de bâtir ici une grande pyramide qui devait servir à tous les cultes. Elle devait remplacer l’ancienne maison de retraite des Jésuites. Mais à la Restauration, le projet est abandonné.
En 1820, on détruit néanmoins ce qui reste de la maison pour le remplacer par une église sur les fonds de la ville de Paris et grâce au leg de Marie Naudin (1759-1817), veuve du docteur Edouard Bosquillon, en 1818. C’est un monument majestueux dressé au cœur du cimetière, au bord de la 55ème division, face à l’entrée monumentale et bien en vue.
On doit sa construction à l’architecte Etienne Hippolyte Godde qui signe aussi la porte monumentale. Entre 1818 et 1820, celui ci présente plusieurs projets. Puis, avec en partie les matériaux de la maison démolie, la construction s’achève en 1823.
Elle est d’un aspect austère aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Elle mesure 14 m de long, 10m de large et 12m de hauteur sous voute et elle ne comprend qu’une seule ouverture : la porte.
L’intérieur, une nef à un vaisseau terminée par une abside semi-circulaire, est orné d’exvotos de la fin du 19ème siècle. Depuis 1983, la chapelle est classée au titre des monuments historiques.
On l’utilise pour des célébrations religieuses lors d’obsèques de défunts ayant droits de sépultures de famille. Cette chapelle sert également pour des commémorations. Un aumônier spécial, attaché normalement à la paroisse, la dessert jusqu’en 1879. C’est le ministère des Cultes qui le paie, sous le titre d’aumônier des dernières prières.
La chapelle appartient à la paroisse de Saint-Germain de Charonne. En dehors des cérémonies, elle n’est ouverte au public qu’à la Toussaint et le jour des morts.
Sources : -. Date de création : 2005-10-29.
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